Le MFWA rapporte une baisse des violations de la liberté d’expression en Afrique de l’Ouest

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Les violations de la liberté d’expression ont diminué de 41 pour cent au cours du premier semestre de 2016 en Afrique de l’Ouest, selon un nouveau rapport publié Mardi par la Fondation des Médias pour l’Afrique de l’Ouest (MFWA).

Le rapport a révélé que 10 des 14 pays qui ont enregistré des incidents ont noté une baisse notable du nombre de violations par rapport à la période correspondante de 2015.

Le Niger a affiché un taux de réduction de 4 incidents en Janvier-Juin 2016, contre 13 en Janvier-Juin 2015, soit une baisse de 69 pour cent.

Le Nigeria a également enregistré 9 violations contre 20 pour la période correspondante de 2016, soit une réduction de 55 pour cent alors que la Gambie a également enregistré 4 incidents en Janvier-Juin 2016, contre 10 en Janvier-Juin 2015.

”Au niveau des pays, le Nigeria table en tête avec 9 violations, suivi par le Ghana avec 8. La Guinée est troisième avec 5 violations tandis que le Bénin, la Gambie et le Niger partagent la 4ème position avec 4 violations chacun”, note le rapport.

”En termes de la catégorie des auteurs, les forces de sécurité mènent la table avec 21 des 44 violations signalées dans toute la sous-région. Des représentants de l’état et des groupes organisés ont été respectivement deuxièmes et troisièmes pires contrevenants.”

Le rapport indique également que les trois principaux auteurs ont été responsables de 77 pour cent de toutes les violations.

Il a été souligné que les attaques physiques (18), les arrestations et détentions arbitraires (7) et les menaces (6) ont été les principaux types de violations des droits de la liberté d’expression.

Toutefois, deux cas de meurtre ont été enregistrés en Janvier-Juin 2016, contre un sur la période correspondante de 2015.

Le rapport déplore le fait que, sur les 44 violations, un seul était pris en considération et d’autre part, il a salué comme un développement positif la décision de la Cour Africaine des Droits de l’Homme du 3 Juin 2016, que le Burkina Faso doit payer 70.000 dollars en compensation à son citoyen et journaliste Lohé Issa Konaté, qui a, à tort, été condamné à une peine d’un an de prison en 2012.

Le rapport a fait un certain nombre de recommandations aux parties prenantes concernées notamment de prendre des mesures préventives et correctives à l’égard des violations de la liberté d’expression.

Source PANA

 

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