Khartoum, Soudan (PANA) – Une réunion a regroupé samedi les ministres chargés des Ressources en eau de l’Egypte, du Soudan et de l’Ethiopie pour discuter des recommandations de la commission internationale d’experts sur le barrage de la Renaissance en Ethiopie.
Le ministre égyptien de l’Irrigation et des Ressources en eau, M. Mohamed Abdul Mutalab, a annoncé aux journalistes à l’issue de la réunion que plusieurs études ont été menées sur les risques encourus, surtout les effets hydrologiques et environnementaux du barrage pour l’Egypte et le Soudan.
Il a indiqué que les ministres ont convenu du rôle important dévolu aux experts internationaux en cas de divergences sur le plan technique entre les parties.
Le ministre éthiopien de l’Eau, de l’Irrigation et de l’Energie, Alemayehu Tegunu, avait au préalable préconisé la clarification des malentendus qui entourent le projet de construction du barrage de la Renaissance par le biais d’un dialogue objectif et de discussions entre les trois états.
M. Tegunu a indiqué que son pays est préoccupé à instaurer la confiance au sein des trois pays et la coopération dans la construction du barrage qui, dit-il, leur sera bénéfique à tous les trois et a souligné qu’il relève d’une priorité stratégique et qu’il va jouer un grand rôle dans l’éradication de la pauvreté en Ethiopie.
Il a indiqué que le rapport de la commission internationale d’experts contient des recommandations que son pays doit mettre en oeuvre.
La plupart des recommandations que la commission internationale d’experts a formulées à l’Ethiopie ont été prises en considération pour la construction du barrage, a indiqué M. Tegunu.
Prenant égalerment la parole au cours de cette réunion tripartite, le ministre soudanais de l’Eau, de l’Electricité et des Barrages, Mutaz Mussa, a tenté d’en arriver à une définition commune pour la mise en oeuvre des recommandations de la commission internationale d’experts, à la lumière des deux études menées par les trois Etats.
Photo: Ethiopianewsforum