L’UNESCO inscrit les villes anciennes de Djenné au Mali sur la liste du patrimoine mondial en péril

Posté dans : Afrique, Mali

Selon une déclaration de l’’Organisation de l’ONU pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO), son comité qui établit les endroits devant être inscrits comme “sites du patrimoine mondial de l’UNESCO”, a ajouté les villes anciennes de Djenné au Mali, à la liste du patrimoine mondial en péril, en raison de l’insécurité qui affecte la région et qui empêche la mise en œuvre des mesures de protection du site.

Selon l’UNESCO: “Le comité du patrimoine mondial a exprimé sa préoccupation sur la propriété, qui est située dans une zone touchée par l’insécurité.”

“Cette situation empêche les mesures de sauvegarde en réponse aux problèmes liés à la détérioration des matériaux de construction dans la ville historique, l’urbanisation et l’érosion du site archéologique”, affirme-t-elle.

La déclaration indique aussi que comité a appelé la communauté internationale à appuyer le Mali dans les efforts pour assurer la protection du site.

Peuplé depuis 250 av. J.-C., les vieilles villes de Djenné sont devenues un carrefour commercial et un maillon important dans le commerce de l’or transsaharien. Dans les 15e et 16e siècles, ce fut l’un des centres pour la propagation de l’Islam. Ses maisons traditionnelles, dont près de 2.000 ont été préservées, sont bâties sur de petites collines (Toguere) et adaptées aux inondations saisonnières.

Le site situé dans la région intérieure du delta du Niger du centre du Mali, a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial en 1988.

La liste du patrimoine mondial en péril est conçue pour informer la communauté internationale des conditions menaçant les caractéristiques mêmes pour lesquelles la propriété a été listée sur le patrimoine mondial et pour encourager les initiatives de restauration.

La 40e session du comité du patrimoine mondial a démarré le 10 juillet et continuera jusqu’au 20 juillet.

Il est présidé par le directeur général des affaires culturelles et de la promotion internationale, du ministère turc des Affaires étrangères, Lale Ulker.

D’après la traduction de Oumar Diouck

 

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