L’Afrique marque 54 ans d’unité continentale

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Après 54 ans, la construction de l’unité des peuples africains est encore une tâche majeure, alors que les défis, que les Africains doivent prendre collectivement, continuent d’augmenter, a déclaré Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union Africaine (AUC), alors que le continent marquait la 54ème Journée de l’Afrique.

Mahamat, qui a pris la présidence de l’UAC cette année, a rappelé qu’à la 24ème session ordinaire de l’Assemblée de l’Union Africaine à Addis-Abeba, en Éthiopie, en janvier 2015, les chefs d’État et de gouvernement africains ont adopté l’Agenda 2063, établissant le plus important programme de transformation structurelle pour les 50 prochaines années en réponse à ces défis.

“Ce programme ambitieux est un défi pour tous les Africains et en particulier leurs dirigeants. La mise en œuvre de ce programme sera réalisée en plusieurs étapes progressives, comme prévu dans le premier plan de mise en oeuvre décennale 2014-2023”, a-t-il déclaré.

Se référant au cadre conjoint ONU-UA pour renforcer le partenariat pour la paix et la sécurité signé le 19 avril 2017, Mahamat a déclaré: “nous devons continuer à promouvoir la synergie et la complémentarité entre les objectifs de développement durable de l’ONU du programme 2030 et notre Agenda 2063 .”

“En me référant à la nécessité d’un partenariat renforcé pour la paix et la sécurité, qui est l’une des priorités de mon mandat, je vais aussi exprimer franchement mon chagrin face aux tragédies atroces qui affectent le Soudan du Sud, la Somalie, la République Centrafricaine, Le bassin du lac Tchad et le Sahel.

“De toutes ces crises humanitaires, la tragédie du Sud-Soudan est la plus insupportable. La prolifération des crimes commis par toutes les parties et les souffrances délibérées et indescriptibles de civils, dont plus de 60% ont besoin de l’aide humanitaire, plus de 2 millions sont des déplacés à l’intérieur du pays, plus d’un million sont des réfugiés, la famine continue … cela ne peut pas continuer “, a déclaré Mahamat, admettant que « le déni de notre humanité dans ce pays est une honte pour l’honneur et la dignité de l’homme africain , de la femme et de l’enfant “.

Source PANA

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