Lagos, Nigeria (PANA) – Des chercheurs ont appelé à davantage d’efforts concertés pour faire face à la menace des mauvaises herbes et à la réhabilitation du programme de la science des mauvaises herbes en Afrique, comme moyen de résoudre le problème affectant les cultivateurs de manioc.
Selon un communiqué de l’Institut International de l’Agriculture Tropicale (IITA), basé au Nigeria, les chercheurs membres du comité de pilotage du projet de l’Institut de Recherche en Gestion des Mauvaises Herbes du Manioc, ont fait la suggestion à la fin de la conférence.
Ils ont été unanimes à dire que sans solution au problème de la prolifération des mauvaises herbes sur les terres des agriculteurs, l’Afrique ne maximisera pas les gains de l’amélioration des cultures.
Les instituts de recherche à travers l’Afrique sont également appelés à s’inspirer de l’exemple de l’IITA, qui a beaucoup investi dans la science des mauvaises herbes et l’a placée comme une priorité.
En vertu de la nouvelle orientation de la recherche, l’IITA s’est engagée à relancer la recherche sur la gestion des mauvaises herbes, la réhabilitation des bureaux, l’acquisition de matériel et le recrutement de plus de personnel.
Selon le communiqué, le regain d’attention à la gestion de la science des mauvaises herbes aidera à atteindre l’objectif d’accroître la productivité du manioc pour au moins 125 000 familles agricoles du Nigeria à travers la fourniture de solutions économes en travail pour le désherbage du manioc, qui est généralement fait par les femmes et les enfants.
Les chercheurs ont suggéré que les étudiants des cycles supérieurs soient impliqués dans le projet de gestion des mauvaises herbes du manioc dans le but de développer le capital humain critique qui placerait la recherche sur la science des mauvaises herbes en avant, compte tenu du fait que les scientifiques des mauvaises herbes en Afrique sont en train de vieillir.
Le Nigeria est le plus grand producteur de manioc dans le monde et les mauvaises herbes sont considérées comme l’un des problèmes majeurs inhibant l’augmentation de la production du féculent, dont les sous-produits fournissent de la nourriture de base pour des millions de ménages à travers l’Afrique.
Photo: IITA