Gambie: le président Barrow réitère sa promesse d’un mandat de 3 ans

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Gambie: le président Barrow réitère sa promesse d’un mandat de 3 ans

Le président gambien, Adama Barrow, a réitéré sa promesse de faire un mandat de trois ans, comme convenu par la coalition des huit partis politiques de l’opposition qui a battu à la présidentielle l’ex-président, Yahya Jammeh.

« Après les trois ans, si mon travail n’est pas achevé dans cette période, il reviendra à la coalition de décider si je dois continuer ou remettre le pouvoir », a déclaré le président Barrow aux journalistes lors de sa première conférence de presse tenue samedi à Banjul.

Selon la Constitution gambienne, le président est élu pour un mandat de cinq ans mais les acteurs de la Coalition de l’opposition qui a battu Jammeh ont accepté les trois ans de mandat pour le président Barrow qui a, également, révélé qu’il allait nommer son gouvernement cette semaine.

Le président gambien a également changé la semaine de travail dans le pays de lundi à vendredi. La semaine de travail dans le pays avait été changée par l’ex-président du lundi au jeudi suite à sa décision de faire de la Gambie une république islamique.

Il a donné l’assurance qu’il allait créer des emplois pour la jeunesse et examiner les licenciements abusifs effectués par l’ancien régime.

Le président Barrow a réitéré que son gouvernement allait mettre sur pied une Commission Vérité et Réconciliation pour examiner toutes les violations des droits de l’Homme commises par l’ancien régime et a souligné que cela se fera dans la bonne foi et a écarté toute chasse aux sorcières.

Le président Barrow a indiqué que son gouvernement allait immédiatement changer le nom de l’Agence nationale de renseignements (National Intelligence Agency, NIA).

La NIA est une structure de la police gambienne, mise sur pied en juillet 1994 par la junte militaire de Jammeh pour remplacer les Services Nationaux de Sécurité (National Security Services, NSS), dont le mandat était de mener des enquêtes sur de présumés crimes sous l’autorité du ministère de l’Intérieur de la première république.

Sous le régime de Jammeh, la NIA était décrite comme une agence célèbre qui torturait les citoyens et les personnes détenues en secret sans aucune procédure judiciaire.

Plusieurs gambiens ont fait part de torture au sein de la NIA au cours d’interrogatoires, alors que certains ont révélé avoir fait des déclarations sous la contrainte.

“Nous allons changer le nom de cette structure et former un personnel qualifié, contrairement à ce qui s’y passe aujourd’hui”, a déclaré Barrow.

 

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