Lusaka, Zambie (PANA) – Le président zambien, Edgar Lungu, a bon espoir que le Sommet de l’Union Africaine (UA) de samedi, qui s’est tenu à Livingstone, dans le Sud de la Zambie, aidera à obtenir pour l’Afrique un siège permanent au Conseil de sécurité des Nations Unies.
Le Président Lungu, qui a parlé vendredi à la veille du Sommet du Comité des 10 (C10) de l’UA, a déclaré que l’Afrique mérite un siège permanent, car elle a plus de pays membres par rapport à d’autres continents.
Il a déclaré que le Sommet de l’UA à Livingstone, dont la décision sera présentée à la 70ème Assemblée générale de l’ONU, est important dans la réalisation de l’objectif du continent, a rapporté, vendredi, la Zambia National Broadcasting Corporation appartenant à l’Etat.
Trois chefs d’Etat de la Namibie, de la Sierra Leone et de la Zambie ont participé au Sommet de samedi; les représentants de l’Algérie, de la Libye, de l’Ouganda, du Kenya, du Sénégal, de la Guinée équatoriale et de la République démocratique du Congo (RDC) également.
Le Sommet, ouvert par le président Lungu sous le thème «La stratégie de Livingstone pour accélérer les réformes de l’ONU », est destiné à pousser l’agenda de l’Afrique sur les réformes des Nations Unies (ONU), en particulier en ce qui concerne le Conseil de sécurité.
Le Président de la Sierra Leone, Ernest Bay Koroma, a déclaré aux journalistes à Livingstone que l’Afrique mérite la priorité à l’exécution de la réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies en raison de son cas unique.
Il a noté que l’Afrique est le seul continent qui n’a pas de représentation au Conseil de sécurité de l’ONU en dépit d’avoir la plus grande adhésion à l’Organisation des Nations Unies.
Le Président Koroma a déclaré que la plupart des questions abordées à l’ONU affectent l’Afrique d’où la nécessité d’avoir deux sièges permanents au Conseil de sécurité.
Il a exprimé sa préoccupation face à la lenteur avec laquelle les réformes aux Nations Unies sont en cours et l’a attribuée à la réticence de certains membres du Conseil de Sécurité à renoncer à leur droit de veto.
Et le ministre des Affaires étrangères de la Zambie, Harry Kalaba, affirme que le Conseil de Sécurité de l’ONU doit réformer pour accroître son efficacité en adoptant une approche de la représentation continentale.
Kalaba a indiqué à Livingstone que la tâche avant le sommet du C10 est énorme parce que le résultat des délibérations englobe la volonté et le but de l’Afrique dans le processus de réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies.
Le ministre des Affaires étrangères de la Zambie a déclaré qu’il est impératif que l’Afrique continue à conduire le processus pour obtenir une réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies.
La communauté internationale a commencé à accepter la nouvelle dimension collective de l’Afrique comme un continent qui parle d’une seule voix, a déclaré Kalaba.