Une enquête montre que les acheteurs en ligne en Afrique subsaharienne n’ont pas confiance au commerce elecronique
Une majorité de personnes en Afrique subsaharienne n’a pas confiance aux sites de vente en ligne d’après un récent sondage mené par GeoPoll dans cinq pays — le Kenya, l’Ouganda, le Nigeria, l’Afrique du Sud et le Ghana — sur les achats en ligne suivant une frénésie lors du Black Friday (Vendredi noir) au Kenya, au Nigéria et en Afrique du Sud.
Selon un récent rapport de la firme KPMG, dans sept pays d’Afrique subsaharienne, l’e-commerce représente un à trois pour cent du PIB, et devrait atteindre 10 pour cent du total des ventes au détail dans les marchés clés d’ici 2025, avec 40 pour cent de croissance annuelle au cours des 10 dernières années.
L’Afrique du Sud, le Nigeria et le Kenya sont les pays les plus avancés dans les achats en ligne en Afrique subsaharienne. Selon l’enquête, en Afrique du Sud une majorité (60 %) a acheté des articles en ligne tous les quelques mois. De même au Kenya (45 %) et au Nigeria (66 %).
Selon le ‘NextWeb’, il y a une relation entre l’accès à l’internet et l’augmentation des achats en ligne. L’Afrique du Sud, le Nigeria et le Kenya ont les plus hauts niveaux de pénétration d’internet et smartphone en Afrique subsaharienne selon un sondage du Centre de recherche Pew Global 2015 intitulé “Les cellulaires en Afrique : fil vital’.
Bien que beaucoup ont essayé les achats en ligne, dans tous les autres pays à l’exception de l’Afrique du Sud, une majorité l’a essayé seulement une fois. Parmi les raisons citées pour lesquelles beaucoup dans ces 5 pays africains n’utilisent pas souvent les sites d’achat en ligne sont ; le manque de confiance, les frais d’expédition, les méthodes de paiement non pris en charge, et parce qu’un ami a eu une mauvaise expérience.
D’autres raisons sont l’absence ou la fiabilité de certains sites dans la livraison et le processus d’achat. D’autres ont estimé que ce n’était pas nécessaire puisque les articles étaient disponibles dans leur magasin local.
