Le 27ème Sommet de l’Union Africaine (UA) s’est terminé lundi à Kigali, au Rwanda, avec un engagement pour la première fois dans l’histoire de l’organisation continentale de proposer de nouvelles stratégies pour réduire la dépendance des bailleurs de fonds.
Le sommet a réuni plus de 3.500 délégués de 54 Etats membres, dont 35 chefs d’Etat et de gouvernement pour la première fois pour reconcevoir le cadre financier actuel de l’Union Africaine.
Les participants ont indiqué que le mécanisme de financement existant assure que l’argent est alloué conformément aux projets prioritaires qui ont longtemps révélé être insuffisants pour atteindre l’objectif d’autofinancement.
Ils ont déclaré que l’Union Africaine a fixé des objectifs ambitieux d’autofinancement de 1,2 milliard américains par année pour réduire la forte dépendance des partenaires extérieurs pour financer des projets de développement.
Dans la phase de mise en œuvre, l’ancien président de la Banque Africaine de Développement (Bad), Donald Kaberuka, a été chargé d’élaborer une formule d’autofinancement pratique pour les pays membres.
Selon le nouveau mécanisme d’autofinancement à mettre en œuvre à partir de janvier 2017, les contributions des pays seront accrues grâce au 0,2 pour cent de prélèvement sur les importations admissibles qui devraient lever environ 1,2 milliard chaque année.
Il a indiqué que le prélèvement sera perçu par les autorités de perception fiscale des pays africains et canalisé à travers les banques centrales des pays membres.
« Cela permettra aux pays membres de l’Union Africaine de contribuer à environ 73% du budget de l’organisation», a déclaré le secrétaire exécutif de la commission économique des Nations Unies pour l’Afrique, Carlos Lopes.
Selon lui, le continent a la capacité d’autofinancement si des mécanismes appropriés sont mis en place.
D’après la traduction de Oumar Diouck