Une victime des explosions
PANA
Brazzaville, Congo – La Cour criminelle de Brazzaville a condamné six personnes dont le principal accusé, le caporal-chef Blood Kouack Kakom, à 15 ans de travaux forcés, dans les explosions survenues le 4 mars 2012 dans un camp militaire au nord-est de Brazzaville, selon le verdict rendu ce lundi dans la capitale congolaise.
Selon le président de la Cour criminelle, Bayi Maturin, le caporal-chef Blood Kouack Kakom est “coupable de crime d’incendie volontaire”.
L’ancien secrétaire général adjoint du Conseil national de sécurité (CNS), le colonel Marcel Ntsourou, est condamné à 5 ans de travaux forcés avec sursis pour “complicité d’incendie involontaire et détention illégale d’armes de guerre”.
Le colonel Germain Ickonga Akindou est condamné à 5 ans de réclusion pour détournement des fonds destinés à la construction des soutes d’armement. Il doit rembourser cette somme estimée à près de 500 millions de FCFA et une amende de 120 millions de FCFA.
Les trois autres accusés sont condamnés à 2 ans d’emprisonnement ferme avec le paiement d’une somme de 200.000 FCFA chacun.
26 autres prévenus ont été purement et simplement acquittés par la justice après plus d’un mois de procès.
Les explosions survenues le 4 mars 2012 au camp de Mpila, nord-est de Brazzaville, ont fait officiellement près de 282 morts, plus de 2 300 blessés et près de 17 000 sinistrés.