Bamako, Mali (PANA) – Le gouvernement malien à travers son ministre des Affaires étrangères, les représentants de la Plate-forme des mouvements armés et ceux de la médiation internationale conduite par l’Algérie, ont procédé ce vendredi à Bamako à la signature de l’accord de paix et de la réconciliation paraphé le 1er mars dernier à Alger par la plupart des parties prenantes.
Le document a été signé sans la coordination des mouvements de l’Azawad (CMA). La CMA qui a accepté de parapher l’accord seulement jeudi à Alger, a averti qu’elle se rendrait à Bamako, estimant que le document ne prend pas en compte certaines de leurs préoccupations.
La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs chefs d’Etat africains dont le Zimbabween Robert Mugabe, président en exercice de l’Union Africaine, de John Dramani du Ghana, président en exercice de la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), de Paul Kagamé du Rwanda et du président sortant du Nigeria, Googluck Jonathan, ainsi que des représentants des organisations internationales.
S’exprimant après la signature de l’accord, les représentants de mouvements signataires et des populations du Nord Mali ont réaffirmé leur adhésion totale à l’accord dont ils souhaitent une bonne application, un suivi et une évaluation. Ils ont invité la CMA à se joindre à l’accord pour l’intérêt du Mali entier.
Plusieurs autres interventions ont marqué cette cérémonie, allant toutes dans le sens de l’opportunité de parvenir à ramener la paix au Mali.
