Cape Town, Afrique du Sud (PANA) – Le South African Press Association (SAPA) a annoncé qu’elle allait fermer ses portes, en mars, après plus de 70 années de services ininterrompus.
Cela fait suite à des mois de spéculation avec les membres fondateurs qui se sont retirés de l’entité.
L’association, qui a débuté ses activités, des mois avant le début de la Seconde Guerre Mondiale, a été menacée de fermeture ou de changement, depuis que ses quatre membres financiers – les plus grandes maisons d’impression de médias du pays – ont commencé à se retirer de l’accord en 2013.
L’année dernière, le Bureau de l’Afrique australe de l’Agence France-Presse (AFP) a fermé ses portes, mettant fin à une collaboration de 20 ans avec SAPA.
Le Conseil d’administration de SAPA s’est réuni, la semaine dernière, et a confirmé que la décision prise, en septembre dernier, par l’assemblée générale des membres, en novembre 2014, de liquider l’agence de presse en tant que société à but non lucratif, doit maintenant être mise en œuvre.
Nkonki Incorporated, un cabinet indépendant de vérificateurs et de conseillers financiers, a été nommé comme conseillers financiers pour aider et guider SAPA à travers un processus de liquidation.
Trois sociétés, Gallo Images, KMM Review Publishers et Sekunjalo Investments Holdings, avaient exprimé leur intérêt pour l’achat de l’association. Depuis septembre dernier, les parties avaient présenté chacune leurs propositions pour la création d’un contenu de génération basé sur le marché et des activités de syndication de services et ont fourni des mises à jour sur leurs propositions initiales. Nkonki est en train d’évaluer ces propositions.
Le Conseil, par Nkonki, est entré maintenant dans une procédure d’appel d’offres pour les actifs de SAPA.
« Après la cession des actifs, la société sera liquidée et ses opérations cesseront, le 31 mars 2015 », a déclaré la PDG de SAPA, Minette Ferreira, réitérant que: « le Conseil a également souligné son engagement à préserver les intérêts de tous les employés de SAPA, ainsi que la recherche, si possible, pour maximiser les possibilités pour le personnel, avec quelques nouvelles sociétés qui seront établies, ou si possible, ailleurs dans l’industrie des médias ».