Le Canada a expulsé un ressortissant Rwandais, Jean Claude Seyoboka, pour son présumé rôle dans le génocide de 1994, a déclaré l’Autorité des Poursuites Publiques Nationales (APPN), Jeudi à Kigali.
Faustin Nkusi, Porte-parole des poursuites a déclaré que Seyoboka, 44 ans, qui est arrivé Jeudi à Kigali, est le second Rwandais résidant au Canada renvoyé chez lui pour son présumé rôle dans les crimes contre l’humanité.
Le suspect, qui est un ancien Sous-Lieutenant des Forces Armées Rwandaises défaites (ex-FAR), a été menacé d’expulsion du Canada depuis le mois de Mai de cette année à cause de son présumé rôle dans le massacre perpétré entre avril et juillet 1994.
Il est dit que l’Agence des Services Frontaliers du Canada avait d’abord accordé le statut de résident permanent à Seyoboka, qui a fui le Rwanda en juillet 1994, avant que les autorités Canadiennes ne découvrent qu’il n’avait pas précisé qu’il fut un soldat qui aurait pris part à des massacres pendant le génocide.
En vertu de la loi Canadienne sur l’immigration, un génocide et des crimes contre l’humanité font partie de plusieurs motifs d’inadmissibilité pour criminalité.
En janvier 2012, les autorités Canadiennes ont expulsé un autre suspect de génocide, Léon Mugesera, le résident de longue date du Québec, qui était recherché au Rwanda pour incitation au génocide et des crimes contre l’humanité découlant d’un discours inflammatoire anti-Tutsi qu’il a donné en 1992.
Les rapports attestent que le discours du professeur d’université et en même temps politicien Rwandais a été considéré comme un outil de propagande au cours d’un massacre de 100 jours de Tutsis et de Hutus deux ans plus tard. Quelque 800.000 Tutsis et Hutus ont été assassinés pendant le génocide.
Source PANA