Dix athlètes réfugiés inscrits comme la “Team Refugee” prendront part aux épreuves d’athlétisme, de judo et de natation aux Jeux olympiques d’été 2016, à Rio de Janeiro, Brésil, du 5 au 21 Août.
C’est la toute première équipe de réfugiés de l’histoire, à participer à des Jeux olympiques.
Le Comité International Olympique (CIO), avec le soutien de l’agence onusienne pour les réfugiés (HCR), a sélectionné les 10 athlètes en Juin. L’équipe a été créée pour attirer l’attention mondiale sur l’ampleur de la crise globale du phénomène et représenter un symbole d’espoir pour les réfugiés du monde entier.
Les 10 ont été choisis dans un groupe de 43 athlètes identifiés plutôt par les Comités Nationaux Olympiques (CNO), et ont été choisis en fonction de leur capacité sportive, la situation personnelle et le statut actuel de réfugié.
Le président du CIO Thomas Bach, a déclaré que les réfugiés seront en compétition sous le drapeau olympique, sous le nom de “Team of Refugee Olympic Athletes (ROA), en vertu du code CIO pour les pays ROA, selon quoi “leur participation témoigne de la volonté de solidarité avec les réfugiés du monde et d’envoyer un message d’espoir à tous les réfugiés du monde”.
Il a rappelé que le HCR avait choisi Ibrahim Al-Hussein, un réfugié syrien résidant à Athènes, en Grèce, de porter la flamme olympique à travers le camp de réfugiés et migrants d’Eleonas, à Athènes, au cours du relais de la flamme olympique 2016.
Il a noté que des athlètes ont participé en tant qu’athlètes indépendants aux Jeux olympiques pour diverses raisons, comme les transitions politiques et les sanctions internationales.
Les athlètes indépendants sont issus de Macédoine, du Timor oriental, du Sud-Soudan et Curaçao suite à des changements géopolitiques dans les années précédant les JO, de la République Fédérale de Yougoslavie (actuel Kosovo, le Monténégro et la Serbie) en raison des sanctions internationales et de l’Inde comme à la suite de la suspension de son Comité National Olympique “, a déclaré M. Bach.
Mais selon le patron du CIO, “des médailles ont été remportées par des Olympiens indépendants uniquement aux Jeux Olympiques de 1992 au cours des épreuves de tir.”
Les 10 athlètes de réfugiés, comprenant six hommes et quatre femmes, sont James Chiengjiek (Soudan du Sud), en athlétisme (400 mètres hommes), Yiech Biel (Sud-Soudan) athlétisme (800 mètres hommes), Paulo Lokoro (Soudan du Sud) aux épreuves d’athlétisme 1500 mètres hommes, et Yonas Kinde de l’Ethiopie, qui participera à la course marathon masculin des JO.
Les autres sont Popole Misenga (République Démocratique du Congo) judo hommes (90 kg), Rami Anis (Syrie), natation femmes (100 mètres papillon) et (100 mètres nage libre), Rose Lokonyen (Soudan du Sud) épreuves féminines d’athlétisme (800 mètres), Anjelina Lohalith (Soudan du Sud) 1500 mètres féminin, Yolande Mabika (République Démocratique du Congo) judo féminin (70 kg) et Yusra Mardini (Syrie) épreuves de natation féminine 100 mètres papillon.
L’équipe des réfugiés sera logée au village olympique avec les 11000 autres athlètes, et seront encadrés par des entraîneurs et personnel d’équipe désignés par le CIO.
Elle prendra part aux compétitions sous le drapeau olympique, saluera l’hymne olympique, portera les tenues olympiques durant les Jeux et marchera avec le drapeau olympique au Brésil, le pays hôte, pour la cérémonie d’ouverture.
D’après la traduction de Oumar Diouck