Le gouvernement sud-africain a retiré la citoyenneté à l’assassin Janusz Walus, qui a failli plonger le pays dans une véritable guerre raciale à la veille des premières élections démocratiques du pays.
Walus purge actuellement une peine à perpétuité pour l’assassinat de Chris Hani en 1993, le secrétaire général du Parti Communiste Sud-africain et chef d’état-major d’Umkhonto we Sizwe (MK), le bras armé du Congrès National Africain.
Le 10 mars, la Haute Cour de Pretoria a jugé que Walus devrait être placé en liberté conditionnelle. Plus tôt ce mois-ci, le ministre de la Justice, Michael Masutha, a présenté une requête à la Cour suprême d’appel de Bloemfontein pour annuler la libération conditionnelle.
Cependant, lors de la dernière tournure de la saga, il semble que Pretoria veut que Walus soit déporté en Pologne immédiatement après que le tribunal approuve sa libération conditionnelle.
L’assassinat de Chris Hani a eu lieu un samedi de Pâques, le 10 avril 1993, au moment où les négociations visant à mettre fin à l’apartheid se déroulaient. La police a trouvé une liste de cibles politiques qui suggérait que Walus prévoyait également d’assassiner Nelson Mandela qui est arrivé au pouvoir grâce à un discours de réconciliation raciale l’année suivante.
Source PANA