Maurice a déployé mardi, un dispositif de surveillance des ondes visant à explorer les perspectives de mise au point de l’énergie houlomotrice pour le pays et exploiter le potentiel énergétique de l’océan dans la partie sud de l’île.
Le projet baptisé « High Penetration Renewable Energy Roadmap, Wave Resource Assessment and Wave-Integrated Micro Grid Design in Mauritius », est l’aboutissement de l’accord de partenariat signé en Juin 2015, par le Mauritius Research Council (MRC) avec l’Australien Carnegie Wave Energy Ltd. La société australienne est un leader dans la technologie de l’énergie houlomotrice et de son exploitation pour la production d’électricité et de l’eau dessalée, dans les perspectives de développement de l’énergie marémotrice pour Maurice.
Selon une source au ministère mauricien de l’économie maritime, cinq sites potentiels situés pas plus loin que 3 km de la côte sud de l’île avaient été identifiés pour le déploiement du dispositif de surveillance des ondes.
Les résultats indiquent que Maurice regorge d’une superficie totale de 2,3 millions de kilomètres carré de zone économique exclusive et est géographiquement bien positionné pour exploiter l’énergie des océans. « Cela peut être sous la forme d’énergie éolienne en mer, d’énergie houlomotrice, de courant océanique, d’énergie thermique ou saline des océans », at-il ajouté.
Selon cette source, l’énergie des vagues possède des caractéristiques uniques qui offrent un avantage par rapport aux autres énergies renouvelables, comme le vent et l’énergie solaire.
On estime que l’énergie houlomotrice est au moins trois fois plus stable que l’énergie éolienne. La faveur de la proximité des sites d’ondes énergétiques avec utilisateurs finaux, minimisant les problèmes de transmission, est un autre avantage. Environ 60% de la population mondiale vit à moins de 60 km d’une côte.
D’après la traduction de Oumar Diouck