Des hauts fonctionnaires de l’Union Africaine (UA) étaient occupés jeudi lors de la deuxième journée de leur réunion sur l’île de Zanzibar, au large de la Tanzanie à compléter les plans et les procédures d’intervention rapide des centres pour le contrôle et la prévention des maladies en Afrique (AfricaCDC) .
Lors de leur sommet en janvier 2015, les chefs d’état et de gouvernement ont établi AfricaCDC, dont le lancement officiel est prévu en janvier 2017, avec le mandat de soutenir les pays africains dans leurs efforts pour répondre efficacement aux urgences de santé publique.
Le Commissaire des affaires sociales de l’Union Africaine, le Dr Mustapha Kaloko a décrit AfricaCDC comme “une institution très importante” dans les efforts de l’Union Africaine en vue de protéger la santé de l’Afrique.
S’exprimant lors de la réunion de trois jours à Zanzibar, Kaloko a exhorté les participants à prendre en considération les intérêts des états membres de l’UA dans leur planification.
La réunion a revu des éléments critiques des politiques et lignes directrices de l’UA pour qu’elles puissent mieux servir le continent en cas d’urgence en santé publique.
Les épidémies, telles que la maladie du virus Ebola qui a affecté certains pays d’Afrique de l’Ouest en 2013-2015, les épidémies de choléra, de fièvre jaune et de dengue en 2016 étaient les seuls cas d’urgence nécessitant une intervention immédiate.
En prévision de son lancement, AfricaCDC a commencé certaines opérations, dans son siège à Addis-Abeba, dont un centre d’exploitation d’urgence qui sert de système d’alerte précoce pour le continent.
