Washington, Etats-unis (PANA) – Les Etats-unis ont exprimé leurs préoccupations par rapport au plan du président congolais, Denis Sassou N’Guesso, de modifier la constitution de son pays pour lui permettre de briguer un troisième mandat.
A la veille de l’élection présidentielle de l’année prochaine, le président a fixé un référendum sur une nouvelle constitution pour le 25 octobre, pour lui permettre, selon les observateurs, de contourner la limite des mandats existants.
Comme l’a déclaré le Président Barack Obama dans son discours à l’Union Africaine, Nelson Mandela et George Washington ” ont forgé un héritage durable, non seulement en raison de ce qu’ils ont fait quand ils étaient en fonction, mais parce qu’ils étaient prêts à partir et à transférer le pouvoir pacifiquement “, a déclaré dans un communiqué, le Département d’Etat américain.
Citant encore le président américain, le communiqué a indiqué: «Quand un dirigeant essaie de changer les règles du jeu au milieu du jeu juste pour rester en fonction, il risque de causer instabilité et conflits, comme nous l’avons vu au Burundi; et c’est souvent la première étape d’une voie périlleuse “.
Les Etats-Unis ont réitéré que des transitions de leadership régulières, pacifiques et démocratiques fournissent un mécanisme dynamique et sain permettant aux citoyens de tenir les dirigeants politiques responsables de leur gouvernance et une stabilité à long terme.
” Aucune démocratie n’est bien servie lorsque son chef modifie sa constitution à des fins personnelles ou politiques ”, a-t-il indiqué.
Selon la constitution actuelle, le Président Sassou N’Guesso n’est pas éligible pour se présenter l’année prochaine. Il a déjà dépassé la limite d’âge de 70 ans, en plus d’avoir accompli les deux mandats reconnus par la constitution, souligne-t-on.