Tunis, Tunisie (PANA) – Les Tunisiens se sont rendus dimanche aux urnes pour élire leur président pour les cinq années à venir, moins d’un mois après les élections législatives remportées par le parti « Nida Tounès » (L’Appel de la Tunisie) devant le mouvement islamiste « Enahdha ».
Le scrutin présidentiel marque la dernière étape de la période transitoire tumultueuse vécue par la Tunisie depuis le soulèvement populaire qui a fait chuter en 2011 l’ancien régime dictatorial et fait boule de neige dans plusieurs pays arabes.
Le berceau de ce qu’on appelle le « printemps arabe » représente désormais le seul espoir de démocratisation dans la région, eu égard au chaos qui règne en Libye voisine, en Syrie et au Yémen et à la répression sanglante qu’a connue l’Egypte.
Face aux menaces proférées par des organisations classées « terroristes », les autorités ont mobilisé pas moins de 100.000 agents de sécurité et militaires pour sécuriser l’opération électorale.
Par ailleurs, les deux postes frontaliers avec la Libye voisine ont été fermés depuis jeudi par crainte d’infiltrations d’éléments armés.
Sur les 27 candidats en lice, l’ancien Premier ministre et leader de « Nida Tounès », Béji Caïd Essebsi (88 ans), est donné favori, conforté par la victoire de son parti aux élections parlementaires.