La Fédération des Syndicats du Secteur Public du Botswana (BOFEPUSO) a l’intention de poursuivre le gouvernement pour la vente de la BCL, l’une des plus grande mines de production de cuivre du pays.
Tobokani Rari, secrétaire général de BOFEPUSO, a déclaré aux médias jeudi que le gouvernement n’a jamais été transparent au sujet de la vente de la mine.
« La fédération syndicale tiendra dans deux semaines une réunion où une décision sera prise soit pour poursuivre le gouvernement, soit pour protester contre la vente d’entreprises publiques dans des conditions non transparentes », a déclaré Rari.
La mine BCL a été fermée l’année dernière entraînant plus de 5.000 pertes d’emplois.
La semaine dernière, le Botswana a proposé la mine BCL à Emirates Investment House (EIH) pour un prix symbolique de 1 $ US (Pula 10) dans un contrat complexe qui verra l’entreprise Emirati reprendre le passif de la mine, y compris l’obligation de payer la participation contestée de 50% dans Nkomati Mine.
Bien que le gouvernement semble être optimiste concernant l’accord EIH-BCL, des doutes ont été émis par des acteurs de l’industrie sur la capacité financière et technique de l’entreprise Emirati à mener à bien cette affaire.
Photo : Business Weekly
Source PANA
