Les journaux soudanais sont plein d’articles sur la situation préoccupante dans le Sud-Soudan, où des centaines de personnes auraient été tuées et des milliers contraints de quitter la capitale, Juba ainsi que d’autres grandes villes, exhortant la communauté internationale à intervenir pour éviter une nouvelle escalade de la violence.
Le quotidien indépendant Akhbar al Youm a rapporté que Juba a connu «un calme précaire», mais les victimes des combats, selon l’article, “sont massées par centaines autour du palais présidentiel à Juba. »
« Ceci est un sérieux revers pour l’accord auquel les deux parties ont cunclu et selon lequel le gouvernement actuel a été formé », a déclaré le quotidien Akhbar Alyoum, exhortant les Sud soudanais à renoncer à la violence.
« Les dirigeants sud-soudanais (suivent l’exemple des dirigeants africains) que est de s’accrocher au pouvoir », témoigne Mohamed A. Yagoub, l’éditorialiste du quotidien Al Ahram (Pyramide en arabe), indiquant que «les dirigeants doivent démissionner et laisser le pouvoir à la jeune génération qui est actuellement exilée en Australie, en Europe et dans d’autres pays africains, car ils ne sont pas encore contaminés par le tribalisme « .
« Maintenant, on subit les conséquences de l’incompréhension entre les gardes du corps du président Salva Kiir et de son adjoint Riek Machar, » déclare le ministre des Affaires étrangères du Soudan du Sud, Deng Alor, cité par quotidien soudanais Al Jareeda.
Toujours selon des propos du ministre, un comité formé par les deux parties se réunira bientôt pour régler la question une fois pour toutes.
« L’absence de mise en œuvre de l’accord par les deux parties entretient une guerre tribale vicieuse dans le Sud-Soudan, » déclare dimanche Abu Bakar Mukhtar du quotidien Al Ahram.
Pendant ce temps, la situation a incité les États-Unis, le Secrétaire général de l’ONU, l’Union Européenne (UE) à exiger des dirigeants sud-soudanais à la prise de mesures immédiates pour réduire les tensions et assurer la paix, la sécurité et la stabilité dans le pays.
D’après la traduction de Oumar Diouck éditée par Isseu Diouf Campbell