Nairobi, Kenya (PANA) – Le Kenya prend délibérément des initiatives pour engager les jeunes et contrecarrer toute tentative de radicalisation et d’extrémisme qui s’attaque à leur vulnérabilité, selon la ministre des affaires étrangères et du commerce international, Amina Mohamed.
S’exprimant mardi lors d’une rencontre avec son homologue danois, Martin Lidegaard, en marge des réunions préparatoires du Sommet de l’Union Africaine de cette semaine à Addis-Abeba, en Ethiopie, Mohamed a déclaré que le gouvernement va communiquer des compétences pour autonomiser les jeunes socialement et économiquement.
Un communiqué de presse du ministère des affaires étrangères venant d’Addis-Abeba a indiqué que le ministre des affaires étrangères a cité le National Youth Service (Nys) qui vise à former plus de 20 mille jeunes chaque année et les préparer à l’emploi à la fois localement et à l’étranger.
“Nous avons, par exemple, parlé avec les Émirats Arabes Unis qui a promis de donner des emplois aux jeunes dans le secteur de l’hôtellerie, des transports, de la fabrication, des compagnies aériennes, entre autres», a déclaré la ministre.
Elle a ajouté que la priorité sera donnée à ceux qui passent par NYS et qui ont des compétences dans un pays étranger et savent comment se développer.
D’autres initiatives, a déclaré Mohamed, comprennent le « Fonds Uwezo » qui cherche à faire bénéficier de capital à la jeunesse pour le soutien à des activités entrepreneuriales; et le Slum Upgrade Project qui fournit des possibilités d’emploi à la jeunesse.
“Les jeunes sont un élément essentiel pour assurer le développement durable en Afrique. Nous devons travailler ensemble pour soutenir les initiatives qui élèvent leurs conditions économiques et sociales, a-t-elle dit. Nous devons combler les lacunes qui pourraient être exploitées par les extrémistes pour influencer négativement sur eux”, a-t-elle proposé.
Elle a déclaré que les cas de violence et d’extrémisme ne seront abordés que de manière concertée du fait que le défi demeure mondial.
Les organisations terroristes ont prospéré grâce au recrutement de sections de la société qui sont pauvres et marginalisées. Les jeunes ont été très vulnérables à l’idéologie extrémiste.