Le directeur adjoint des services médicaux, le Dr. Annah Wamae, a déclaré qu’il était temps que les médecins et les spécialistes médicaux du Kenya fassent la publicité de leurs services pour freiner les tendances des Kenyans à chercher à se soigner en Afrique du Sud ou en Inde, entre autres pays.
Elle a déclaré que la Commission des Médecins et Dentistes Kényans a assoupli les règles qui empêchaient les médecins de faire la publicité de leurs services, et la fraternité médicale peut maintenant faire de la publicité tant qu’elle respecte l’éthique professionnelle.
Le Dr. Wamae s’était exprimée lors de l’ouverture de l’église Africa Inland Church (AIC) Kijabe Hospital, à Nairobi.
Au Kenya, les dernières statistiques montrent que 40% des établissements médicaux sont gérés par des organisations religieuses.
Les statistiques de l’Organisation Mondiale de la Santé publiées en 2014 montrent qu’il y a environ 0,1 médecin pour 1.000 personnes au Kenya.
Une rémunération relativement faible est l’une des principales raisons pour lesquelles les médecins kényans quittent le secteur public à la recherche de meilleures opportunités à l’étranger. Le gouvernement a du mal à garder les services de ces professionnels hautement qualifiés.
D’autres estiment qu’il est moins coûteux de chercher un traitement à l’étranger. Mais le Dr. Wamae insiste que les kényan cherchent un traitement à l’extérieur du pays par ignorance, ne sachant pas qu’ils peuvent être traités localement, dans la plupart des cas.
Source PANA