Le conseil municipal vote pour protéger les petites entreprises en étendant les plafonds de frais pour les applications de livraison tierces

Photo credit: Alessandro Biascioli

Poursuivant le travail vital de protection des petites entreprises de la ville de New York, le conseil municipal a voté le 29 juillet 2021 pour prolonger les mesures adoptées plus tôt dans la pandémie pour aider à maintenir ces entreprises à flot. Le premier de ces projets de loi étendrait les lois qui interdisent déjà aux plateformes de livraison tierces de facturer aux restaurants plus de 15 % par commande pour la livraison et plus de 5 % par commande pour tous les autres frais, repoussant la date de fin de ces plafonds jusqu’au 17 février 2022. Le projet de loi préciserait également quels frais de transaction sont inclus et exemptés de ces limites.

Dans le même ordre d’idées, le conseil a voté un projet de loi visant à étendre la législation interdisant aux plateformes de livraison tierces de facturer aux restaurants les commandes téléphoniques qui n’ont pas abouti à une transaction, garantissant que les protections restent en place jusqu’au 17 février 2022 également.

Une autre législation relative aux petites entreprises comprend un projet de loi qui obligerait les plateformes de livraison tierces à partager les informations relatives aux commandes de livraison passées via leur plateforme avec les restaurants qui en font la demande, y compris les noms, numéros de téléphone, adresses e-mail, adresses de livraison et contenus de la commande des clients. Les clients pourraient refuser que leurs informations soient partagées, et le projet de loi interdirait aux restaurants de vendre, de louer ou de divulguer des informations sur les clients sans leur consentement. Un autre projet de loi obligerait les plateformes de livraison tierces à identifier les numéros de téléphone qu’elles ont créés pour les restaurants, ce qui peut entraîner des frais lorsqu’ils sont utilisés et ne sont pas le numéro de téléphone direct réel des restaurants.

La dernière des lois concerne l’interdiction aux plateformes de livraison tierces de répertorier les restaurants sur leur application ou leur site Web sans accord écrit. Le projet de loi interdirait également aux plateformes de livraison d’exiger des restaurants qu’ils les indemnisent, eux ou leurs sous-traitants ou agents indépendants, pour les dommages qui surviennent après que la nourriture ou les boissons ont quitté le restaurant.

APPLICATIONS DE LIVRAISON TIERS
Int. numéro 2333-A, parrainé par le conseiller municipal Mark Gjonaj, interdira aux plateformes de livraison tierces de répertorier les restaurants sur leur application ou leur site Web et d’effectuer des livraisons à partir de ces restaurants, sans accord écrit autorisant à le faire. Il interdirait également aux plateformes de livraison d’exiger des restaurants, dans ces accords écrits, qu’ils indemnisent la plateforme ou leurs sous-traitants ou agents indépendants pour les dommages survenant après que la nourriture ou les boissons ont quitté le restaurant. Les infractions à ce projet de loi entraîneraient une sanction civile d’au plus 500 $ par jour et par restaurant à l’égard duquel une infraction a été commise. Le directeur du service de la protection des consommateurs et des travailleurs serait tenu de mener des activités de sensibilisation sur les exigences de ce projet de loi. Ce projet de loi entrerait en vigueur 120 jours après son adoption.

Int. numéro 2335-A, parrainé par le conseiller municipal Mark Gjonaj, exigera des plateformes qu’elles répertorient le numéro de téléphone direct d’un restaurant, si elles répertorient un numéro de téléphone pour un restaurant. Si la plateforme comprend également un numéro alternatif, ils doivent fournir une description des numéros de téléphone qui identifie chaque type de numéro de téléphone et tous les frais associés à leur utilisation. Le directeur du service de la protection des consommateurs et des travailleurs serait tenu de promulguer des règles définissant le contenu, la taille et l’emplacement de la description. Les violations de ce projet de loi entraîneraient une sanction civile d’au plus 500 $ par jour et par restaurant à l’égard duquel la violation a été commise.

Int. n° 2311-A, parrainé par le conseiller municipal Keith Powers, exigera des plateformes de livraison tierces qu’elles partagent les informations relatives aux commandes de livraison passées via leur site internet ou leur application mobile avec les restaurants qui en font la demande. Les informations comprendraient le nom du client, son numéro de téléphone, son adresse e-mail, son adresse de livraison et le contenu de ses commandes. Les clients pourraient refuser le partage de ces informations, et le service serait tenu de fournir une divulgation claire aux clients expliquant quelles informations seraient partagées avec le restaurant. Le restaurant exécutant la commande du client serait autorisé à conserver ces informations, qui doivent être fournies par la plateforme dans un format lisible par machine. Les plateformes ne pourraient pas limiter l’utilisation des informations par les restaurants, mais le projet de loi interdirait aux restaurants de vendre, de louer ou de divulguer les informations sans le consentement du client, et le client pourrait retirer son consentement à l’utilisation de ses informations. Les infractions à ce projet de loi entraîneraient une sanction civile d’au plus 500 $ par jour et par restaurant à l’égard duquel une infraction a été commise. Ce projet de loi entrerait en vigueur le même jour que Int. Le n° 2333-A entre en vigueur (soit 120 jours après son adoption).

Int. n° 2356-A, parrainé par le conseiller municipal Mark Gjonaj, étendra les lois locales 51 et 87 de 2020, qui interdisent aux plateformes de livraison tierces de facturer aux restaurants les commandes téléphoniques qui n’ont pas abouti à une transaction. En vertu de la loi en vigueur, ces frais ne sont interdits que lorsque certaines conditions s’appliquent. Ce projet de loi prolongerait les protections au-delà de la date de fin prévue de ces conditions jusqu’au 17 février 2022. Les violations de ce projet de loi entraîneraient une sanction civile d’au plus 500 $ par jour par restaurant à l’égard duquel une violation a été commise. Ce projet de loi entrerait en vigueur immédiatement.

Int. n° 2359-A, parrainé par les conseillers municipaux Francisco Moya et Mar Gjonaj, étend les lois locales 52 et 88 de 2020, qui interdisent aux plateformes de livraison tierces de facturer aux restaurants plus de 15 % par commande pour la livraison et plus de 5 % par commande pour tous les autres frais. Ce projet de loi interdirait plutôt de tels frais à compter de la date de fin prévue de ces conditions jusqu’au 17 février 2022. Il préciserait également les types de frais de transaction exemptés de ces limites de frais. Les infractions à ce projet de loi entraîneraient une sanction civile d’au plus 1.000 $ par jour et par restaurant à l’égard duquel une infraction a été commise. Ce projet de loi entrerait en vigueur immédiatement.

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