Dans la perspective de l’élection présidentielle de novembre en République Démocratique du Congo (RDC), le Conseil de Sécurité de l’ONU a déclaré, vendredi soir à New York, qu’il est préoccupé par les récentes arrestations et la détention de membres de partis d’opposition et de la société civile.
Dans un communiqué de l’ONU, le Conseil de sécurité a souligné l’importance d’un “cycle électoral pacifique et crédible, conformément à la constitution, pour la stabilité, le développement et la consolidation de la démocratie constitutionnelle”.
Les membres du Conseil ont également appelé à la protection des droits de l’homme et des libertés fondamentales qui, selon eux, ouvrira la voie et assurera un environnement propice à des élections libres, justes, pacifiques, crédibles, ouvertes, transparentes et opportunes en RDC, conformément à la Constitution, tout en respectant la Charte Africaine sur la Démocratie, les élections et la gouvernance.
Ils ont également exprimé leur profonde préoccupation face à l’augmentation des restrictions de l’espace politique dans le pays, en particulier en ce qui concerne les arrestations et la détention de membres de l’opposition et de la société civile.
Ils ont exhorté le gouvernement de la RDC, ainsi que toutes les parties concernées à respecter les droits de l’homme et à renoncer à la violence et à la provocation.
Les membres du conseil ont exprimé leur soutien à la décision de l’Union Africaine d’entreprendre des consultations sur ce dialogue et la récente nomination d’Edem Kodjo, ancien Premier ministre du Togo, comme facilitateur du dialogue.
Ils ont également salué les efforts du représentant spécial de l’ONU pour la RDC, Maman Sambo Sidikou et ceux de l’envoyé spécial du Secrétaire Général de l’ONU pour la région des Grands Lacs, Said Djinnit, pour faciliter ce dialogue entre les acteurs politiques.
Ils ont également exhorté toutes les parties prenantes nationales à coopérer pleinement à la facilitation internationale nommée par l’Union Africaine et ont encouragé toutes les parties prenantes à participer au dialogue.
Les membres du Conseil ont également reconnu les efforts déployés par les autorités congolaises et surtout par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), avec le soutien de différents partenaires en vue de réviser le fichier électoral et ont souligné la nécessité pour les autorités congolaises de prendre toutes les mesures nécessaires.
D’après la traduction de Oumar Diouck