Ouagadougou, Burkina Faso (PANA) – Le Burkina Faso a lancé mercredi dernier à Louda, dans le centre-nord, deux grands projets dans l’objectif de booster la productivité agricole pour une sécurité alimentaire du pays.
Lancés par les ministres de l’agriculture et de la recherche scientifique et d’un coût global de 33 milliards de francs CFA, le Projet de renforcement de la résilience à l’insécurité alimentaire au Burkina Faso (PRRIA) et le Programme d’Amélioration de la Productivité Agricole des Petits Exploitants pour l’Afrique Sub-Saharienne-Burkina (SAPEP-Burkina), sont financés par la Banque Islamique de Développement (BID).
Selon le ministère de l’Agriculture, ces investissements visent à minimiser les impacts des sécheresses, de la famine et à augmenter la productivité des systèmes de production des petits exploitants en régime pluvial et irrigué, notamment dans dix régions du pays.
Plus de 150 mille agriculteurs pauvres et des groupes vulnérables avec la priorité accordée aux femmes et aux jeunes en milieu rural sont concernés par ces deux projets.
Les résultats attendus de ces projets sont, entre autres, la réalisation de 13 mille hectares de niébé, 26 mille tonnes de céréales, 93 magasins de stockage d’une capacité de 7.800 tonnes, 32 magasins de warrantage d’une capacité de 3.200 tonnes, 80 mille petits ruminants et 64 unités de volailles traditionnelles.
Le gouvernement burkinabè a déjà mis 15.000 tonnes de semences améliorées à la disposition de 400.000 producteurs, en vue de la campagne agricole 2015-2016, à l’issue de laquelle, une production de cinq millions de tonnes de céréales est entendue dans ce pays sahélien où l’agriculture occupe plus de 80% de la population active.