La Zambie a été priée de s’inspirer du pays de l’Amérique du Sud, le Chili, le plus grand producteur de cuivre, vu les similitudes entre les deux pays tant du point du point de vue minier qu’économique.
Le président de la chambre de mines de la Zambie, Nathan Chishimba a souligné que le Chili recèle aussi de précieux enseignements comme la Zambie qui est le plus grand pays africain producteur de cuivre, cherche à attirer des investissements, développer la production de cuivre et assurer que tous les citoyens profitent de la richesse générée par le cuivre.
Chishimba a affirmé que la Zambie peut s’inspirer du Chili sur comment les bonnes politiques minières et fiscales, systématiquement exécutées dans le temps, apportent d’incommensurables bénéfices à tous les citoyens.
Il a noté que bien qu’en 1970 la Zambie et le Chili produisaient tous les deux environ 680.000 tonnes de cuivre, le Chili a développé depuis aussi bien son secteur minier et son économie laissant derrière la Zambie.
Selon lui, aujourd’hui le Chili produit huit fois plus de cuivre que la Zambie et dispose d’une plus grande économie, d’un taux de pauvreté plus réduit et d’un niveau de vie plus élevé de ses populations.
“Et c’est grâce à son industrie minière que le pays a pu développer son économie. “Les mines ont poussé le pays vers des niveaux plus élevés de richesse et de prospérité et constituent une des principales raisons pour lesquelles le Chili est en bonne voie pour être considéré comme une économie avancée”, indique le rapport 2014, l’Avenir des mines au Chili”, cité par Chishimba.
Selon le classement 2014 de la Banque Mondiale, le Chili est reconnu comme un pays à revenu élevé avec un Revenu National Brut (RNB) par habitant de 14.910 dollars américains alors que la Zambie est placée dans la catégorie des pays à revenu moyen inférieur avec un RNB de 1.680 dollars américains par tête d’habitant.
“Le Chili n’est pas à l’abri des nombreux problèmes dont la Zambie est actuellement confrontée. Il s’agit des coûts élevés de l’énergie, de la chute des cours du cuivre, de l’impact de la récente crise en Chine sur la rentabilité et l’emploi et une dépendance excessive sur les revenus tirés du secteur minier comme principale source d’impôts et recettes extérieures”, a souligné Chishimba.
Il a cependant affirmé que les éléments fondamentaux solides du Chili – une économie de marché dynamique, de bonnes politiques minières et un environnement propice aux investissements – montrent qu’il est plus à même de s’adapter à la crise actuelle du marché, et poursuivre sa croissance économique.
D’après la traduction de Oumar Diouck
