Dar-es-Salaam, Tanzanie (PANA) – Les Tanzaniens ont célébré samedi dernier le cinquantenaire de l’unification du Tanganiyka et des îles de Zanzibar qui a donné naissance à la Tanzanie.
“L’union entre les deux pays ne fut pas spontanée. Elle est le fruit de plusieurs années de collaboration et d’une volonté mutuelle de s’unir pour marcher vers la prospérité”, a déclaré le président Jakaya Kikwete, dans un discours adressé à ses compatriotes.
A l’exception de quelques opposants, le président a assuré que la majorité des Tanzaniens étaient en faveur de l’union.
“En tant que leaders de l’union, nous commettrions un péché si nous laissons cette union s’affaiblir ou éclater car les citoyens ordinaires en souffriront le plus”, a dit M. Kikwete en se tournant vers le président de Zanzibar, Ali Mohamed Shein.
Selon lui, la Tanzanie, en tant que république unie, a fait de grandes avancées dans les domaines économiques et sociales, avec un revenu par habitant qui est passé de 35 dollars entre 1960 et 1970 à 647 dollars actuellement.
“Notre objectif est d’atteindre un revenu par habitant de 3.000 dollars d’ici à 2025, car nous voulons devenir une économie à revenus intermédiaires d’ici là”, a-t-il dit.
Le jubilé d’or a été célébré dans le stade national de Dar-es-Salaam plein à craquer et devant les chefs d’Etat et de gouvernement d’au moins huit pays africains.
Parmi les homme d’Etat invités figurent le Roi Mswati III du Swaziland, le Roi Letsie III du Lesotho, les présidents Yoweri Musevini d’Ouganda, Uhuru Kenyatta du Kenya, Pierre Nkurunziza du Burundi et Joyce Banda du Malawi, ainsi que le vice-président du Nigeria, Mohamed Namadi Sambo.
Le défilé militaire a permis à l’Armée tanzanienne de présenter ses équipements et armements modernes.
Des célébrations ont eu lieu dans les capitales régionales du pays alors que la population se rappelait avec nostalgie les pères fondateurs de la République unie de Tanzanie – – Julius Kambarage Nyerere et Abeid Amani Karume – pour leur décision visionnaire d’unir les deux pays en 1964.
