Photo: Gospel Herald
PANA
Bujumbura, Burundi – Le parquet général de la République du Burundi va ouvrir un dossier répressif à la suite de révélations de la fondation canadienne « Justice et équité » sur l’existence d’un vaste réseau de trafic commercial de mineurs à des fins de prostitution aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, apprend-on de source judiciaire à Bujumbura.
Le choc reste grand dans l’opinion nationale après que de jeunes villageoises de 10 à 16 ans ont été acheminées à Bujumbura, la capitale du Burundi, pour faire l’objet d’exploitation sexuelle depuis un certain temps.
C’est le soulagement après l’annonce de jeudi, par la porte-parole du parquet général de la République du Burundi et de la Cour suprême, Mme Agnès Bangiricenge, de l’ouverture d’un dossier répressif à charge de présumés trafiquants de mineurs à des fins de prostitution.
« Le dossier pourrait même aller plus rapidement si, en plus des propres investigations du parquet général, toute autre personne qui dispose d’informations fiables sur ce commerce sexuel d’un autre âge acceptait de les fournir », a-t-elle estimé.
Aucune arrestation, ne fût-ce qu’à titre préventif, n’a cependant été effectuée à ce jour malgré certaines informations de sources policières qui affirment que des adresses de maisons de prostitution de mineurs sont connues au grand jour dans la ville de Bujumbura.