La Chine et l’Union Africaine (UA) ont convenu de commencer la mise en œuvre d’un plan de cinq ans, visant à connecter toutes les capitales économiques et politiques en Afrique avec des trains à grande vitesse, des parcs industriels et des réseaux de l’aviation régionale, a déclaré l’UA Vendredi.
“Un certain nombre d’étapes devraient être réalisées au cours des cinq prochaines années”, a déclaré l’UA après l’annonce de la signature d’un accord avec la Chine pour commencer la mise en œuvre des projets de chemins de fer, des grandes orientations de l’aviation et des parcs industriels destinés à être financés par le gouvernement Chinois.
Le Président de la Commission de l’UA, Nkosazana Dlamini Zuma et Xu Shaoshi, l’Envoyé Spécial du Président chinois Xi Jinping et le Ministre du Développement National et de la Commission des Réformes, ont signé le Plan d’Action Quinquennal entre l’UA et Pékin (Beijing) le 5 Octobre pour mettre en œuvre les projets d’infrastructure.
L’UA travaille actuellement avec le gouvernement Chinois pour s’assurer que l’Union Africaine prend la tête de l’élaboration des différentes lois et des accords sur la coopération ferroviaire.
Les deux parties ont convenu que l’UA devrait établir une unité d’exécution du projet au cours des six à douze mois, alors que la collaboration et le travail de facilitation continuera entre les deux parties sur le renforcement des secteurs de la fabrication, du transfert de technologie ainsi que l’éducation et le développement des compétences requises.
Dlamini Zuma a déclaré que l’UA attendait avec impatience l’élément de formation Chinois pour permettre à la partie Africaine de bénéficier de transferts de technologie de la Chine dans les différents secteurs.
L’accord a été signé lors de la visite de la délégation Chinoise pour assister au lancement du chemin de fer Éthiopie-Djibouti, un projet de 3,4 milliards de dollars, couvrant 756 km, visant à améliorer le transport.
Des représentants du gouvernement chinois ont déclaré que Beijing a contribué à hauteur de 20 % à l’activité économique de l’Afrique à travers quelque 3.000 entreprises Chinoises faisant du commerce avec l’Afrique. Le projet des responsables Chinois est qu’en 2040, le continent Africain pourrait avoir plus de consommateurs de biens industriels que la Chine.
Les dirigeants d’entreprise Africains suspectent que la projection du potentiel de la croissance économique de l’Afrique explique les investissements rapides en Afrique. Le gouvernement Chinois apparente les relations avec l’Afrique comme “pratique de la coopération économique et commerciale” qui a vu le commerce sino-africain atteindre 221 milliards de dollars en 2014.
Les responsables Chinois déclarent que sous la coopération en infrastructures sino-africaine pour la construction des aéroports, des chemins de fer et de l’énergie, le gouvernement Chinois a entrepris des projets d’une valeur de 52,29 milliards de dollars.
Des entreprises Chinoises sont en train de construire des projets de chemin de fer au Nigéria, en Ethiopie et au Kenya. Les représentants du gouvernement Chinois ont annoncé en Décembre 2015 au cours du Forum Chine-Afrique (FOCAC), que 20 centres économiques et parcs industriels ont été construits à un coût de 4,6 milliards de dollars en Afrique.
Selon le gouvernement Chinois, ces zones économiques ont contribué à attirer 300 entreprises Chinoises, qui ont employé 26.000 travailleurs en Zambie, en Éthiopie et en Égypte.
En 2015, le président Xi a promis 60 milliards de dollars pour les pays Africains, dont un montant de 5 milliards de dollars de prêts sans intérêt et des lignes de crédit pour soutenir l’industrialisation de l’Afrique. Une partie de l’argent, y compris 10 milliards de dollars, ont été acheminés par le biais d’un nouveau Fonds Chine-Afrique annoncé à Johannesburg.
Source PANA
