OMS – La maladie à virus Ebola ne se transmet pas par voie aérienne. La propagation d’une personne à l’autre par voie aérienne implique l’inhalation d’une dose infectieuse de virus dans un nuage de petites gouttelettes séchées en suspension.
Ce mode de transmission n’a pas été observé au cours des études de grande ampleur du virus Ebola réalisées sur plusieurs décennies.
Le bon sens et l’observation nous indiquent que la propagation du virus par la toux et les éternuements est rare voire inexistante. Les données épidémiologiques obtenues à l’occasion de la flambée actuelle ne correspondent pas aux caractéristiques des virus transmis par voie aérienne, comme ceux de la rougeole et de la varicelle, ou du bacille de la tuberculose, qui se transmet également par voie aérienne.
Théoriquement, les gouttelettes humides et plus grosses expulsées par une personne fortement infectée, qui présente des symptômes respiratoires dus à d’autres pathologies ou qui est prise de violents vomissements, permettraient de transmettre le virus à une personne proche.
Cela pourrait se produire lorsque des gouttelettes lourdes chargées de virus sont directement propulsées, par la toux ou les éternuements (ce qui ne signifie pas une transmission par voie aérienne) sur des muqueuses ou des zones de peau présentant des coupures ou des écorchures.
L’OMS n’a connaissance d’aucune étude qui décrive ce mode de transmission. Au contraire, les études de qualité effectuées lors de flambées précédentes de maladie à virus Ebola montrent que tous les cas ont contracté l’infection par contact direct et proche avec des patients symptomatiques.