OMS – Les scientifiques ne connaissent pas de virus dont le mode de transmission a radicalement changé. Par exemple, le virus H5N1 de la grippe aviaire, qui entraîne des cas sporadiques chez l’être humain depuis 1997, est maintenant endémique parmi les poulets et les canards dans plusieurs parties de l’Asie.
Ce virus circule probablement chez des milliards d’oiseaux depuis deux décennies au moins. Son mode de transmission reste, pour l’essentiel, toujours le même.
L’idée selon laquelle le virus Ebola pourrait muter et ainsi se propager facilement d’une personne à l’autre par voie aérienne n’est que pure spéculation qui ne repose sur aucune donnée probante.
Ce type de spéculation est infondé mais compréhensible alors que les responsables de la santé ont entamé une course contre la montre avec cette flambée qui avance et évolue rapidement.
Afin d’enrayer la flambée en cours, il faut déployer davantage d’efforts pour mettre en œuvre, à beaucoup plus grande échelle, les mesures de protection et de prévention connues, dont l’efficacité a été prouvée par de très nombreuses données.
Photo: CDC