Nigeria: Obasanjo accuses President Jonathan of planning to rig election |Nigeria: Obasanjo accuse le président Jonathan de planifier le trucage des élections

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Abeokuta, Nigeria (PANA) – Former Nigerian President Olusegun Obasanjo accused on Saturday, President Goodluck Jonathan, who is the candidate of the ruling People’s Democratic Party (PDP) in next month’s rescheduled presidential election, of planning to rig the vote.

“I will say this, we must all feel concerned before democracy is killed…. What would appear to be happening is that the president has a grand plan, a grand plan to ensure that by hook or by crook, he wins the election or if it all fails, he scuttles it and creates chaos, confusion and unpleasantness in the whole country,” Obasanjo told journalists at his residence in the ancient city of Abeokuta, southwest Nigeria.

He accused President Jonathan of forcing the postponement of the poll on the electoral body and planning to plunge the county into chaos in the event of a loss, as was done by the former Ivorian leader, Laurent Gbagbo.

The former Nigerian leader described as “strange” the claim by Colonel Sambo Dasuki (rtd), Security Adviser to the President and the Service Chiefs, that they cannot guarantee security if the polls were held on 14 February and 28 February.

Obasanjo said the excuse of insecurity in the northeastern parts of the country did not hold, because the Boko Haram activities had been on in the past five years and even countries with similar security challenges like Afghanistan conducted their polls.

“It is the duty and function and responsibility of the security officers to provide security. The President is the chief security (officer) of the country and he is the Commander-in-Chief and if security is required anywhere, anytime, it is his duty to provide it. Failure to provide it is dereliction of duty; pure and simple.

“Either the President is following his own grand plan or his aides and associates are working a script; ‎they are playing a script which must have got his endorsement, if not initiated from him. What again it looks to me is that the President is trying to play Gbagbo.”

Obasanjo said President Jonathan was nursing strong fear that he might lose the election and that the opposition candidate General Muhammadu Buhari, might investigate his government.

“I believe people would have been telling him that Buhari is a hard man, he would fight corruption and you may end up in jail if not in the grave. I believe people must have told him all sorts of things and he is not the only one, there are other people who may be afraid of Buhari but why?”

The government in a statement by Presidential media aide, Ruben Abati, on Saturday night has described the remarks of Obasanjo as “uncharitable and odious”.

The decision to postpone the elections has attracted mixed reactions locally and internationally.

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Abeokuta, Nigeria (PANA) – L’ancien président nigérian, Olusegun Obasanjo, a accusé samedi le président Goodluck Jonathan, candidat du Parti Démocratique Populaire (Pdp) à l’élection présidentielle reportée au mois prochain, de planifier le trucage des résultats du scrutin.

”Je dirais ceci: nous devons tous nous sentir concernés avant la mort de la démocratie …. Ce qui se profile à l’horizon, c’est que le président a concocté un grand plan, un grand plan pour s’assurer de gré ou de force, qu’il va remporter l’élection ou au cas échéant, la saborder et créer le chaos, la confusion et la désolation dans tout le pays”, a déclaré Obasanjo aux journalistes dans sa résidence à Abeokuta, dans la ville antique du Sud-ouest du Nigeria.

Il a accusé le président Jonathan d’avoir imposé le report du scrutin à la commission électorale et de nourrir l’intention de plonger dans le chaos le pays, en cas de défaite, comme cela a été le cas avec l’ancien dirigeant ivoirien, Laurent Gbagbo.

L’ancien président nigérian trouve ”étrange” la déclaration du colonel Sambo Dasuki (Rdt) conseiller à la Sécurité que les présidents et chefs de service ont affirmé qu’ils ne peuvent pas garantir la sécurité si les élections ont lieu le 14 et le 28 février.

M. Obasanjo a déclaré que le prétexte de l’insécurité dans les régions du Nord du pays n’était pas la véritable raison, parce que Boko Haram mène ses activités depuis les cinq dernières années et même des pays confrontés à des problèmes de sécurité similaires comme l’Afghanistan ont tenu leurs élections.

“Il est du devoir et de la responsabilité des forces de sécurité d’assurer la sécurité. Le président est le chef suprême de la sécurité du pays et il en est le commandant en chef et si la sécurité s’impose n’importe où, n’importe quand, il lui incombe de l’assurer sinon c’est un manquement à son devoir. Purement et simplement.

“Soit le président poursuit son propre grand plan ou ses collaborateurs et associés mettent en place un scénario; ils peaufinent un scénario pour lui assurer la victoire, ce qu’il approuve si cela ne venait pas de lui, cela a l’air du déjà vu avec l’ex-président ivoirien Gbagbo qui avait tenté de confisquer la volonté populaire “.

Obasanjo a déclaré que le président Jonathan a de fortes craintes qu’il pourrait perdre les élections et que le candidat de l’opposition, le général Muhammadu Buhari, pourrait mener une enquête sur son gouvernement.

”Je crois que des gens lui auraient affirmé que Buhari était un homme dur, qu’il allait combattre la corruption et vous pouvez vous retrouver en prison si ce n’est pas dans une tombe. Je crois que les gens ont dû lui dire n’importe quoi et il n’est pas le seul dans son cas, d’autres personnes pourraient avoir peur de Buhari, mais pourquoi? “

Le chargé de la presse et de la communication gouvernementale, Ruben Abati, a déclaré samedi soir dans un communiqué que les déclarations de M. Obasanjo étaient ”odieuses et inspiraient la pitié”.

La décision de reporter les élections a suscité des réactions mitigées aux niveaux local et international.

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