La police soudanaise a libéré 11 jeunes Somaliens, huit jeunes femmes et trois garçons, des trafiquants d’êtres humains à Kordofan dans le Nord Soudan près de la frontière avec la Libye.
L’agence de presse soudanaise officielle a déclaré mardi que la police de Jabrat al-Cheikh, localité à 500 km à l’ouest de Khartoum, a libéré lundi les Somaliens, âgés entre 15 et 20 ans, des gangs de trafiquants.
L’agence a cité le directeur de la police de la localité al-Cheikh Jabrat, le Colonel Mu’tasim Mirghani Osman, déclarant que des dispositions avaient été prises pour envoyer les Somaliens à El-Obeid, capitale de l’état du Kordofan, qui partage une frontière avec la Libye.
Le Colonel Osman a déclaré que les Somaliens ont été « victimes de trafiquants d’êtres humains » qui les ont laissés dans la région désertique, devenue une immense scène pour le crime organisé, les stupéfiants et la traite des êtres humains.
La traite commence habituellement à l’extrême est de la frontière entre le Soudan et l’Érythrée et l’Éthiopie, avec les trafiquants, impliquant habituellement au moins un guide soudanais, en passant par les endroits déserts et les routes du désert du nord-ouest de la frontière avec la Libye.
Source PANA