L’inégalité est à la fois la cause et la conséquence de la violence contre les femmes et les filles, a déclaré Oxfam Jeudi, durant le lancement d’une nouvelle campagne mondiale intitulée « Assez: Ensemble nous pouvons mettre fin à la violence contre les femmes et filles » pour arrêter l’une des plus prolifiques violations des droits de l’homme.
Selon l’agence, un tiers des femmes seront victimes de violence à un moment de leur vie, et la violence contre les femmes et les filles n’a pas de frontières, de géographie ou de culture – c’est une crise mondiale.
Cependant, les femmes marginalisées, y compris les femmes et jeunes filles pauvres, sont les plus vulnérables à la violence.
Les femmes et les filles font face à la violence tout au long de leur vie: plus de 700 millions de femmes vivant aujourd’hui ont été mariées étant enfants, 200 millions de femmes et de filles ont subi des mutilations génitales féminines – avec la majorité des filles étant excisées avant l’âge de 5 ans – et 30% des femmes seront violentée par leur partenaire intime.
Des études ont trouvé des taux élevés de violence chez les femmes victimes de discriminations multiples, y compris les lesbiennes et bisexuelles, et les femmes handicapées.
« Chaque minute, chaque jour, la violence est en train de dévaster la vie de millions de femmes et filles dans le monde », a déclaré Winnie Byanyima, Directrice Exécutive d’Oxfam International. « La violence atteint les femmes et les filles vivant dans la pauvreté, et les femmes et les filles vivant dans la pauvreté sont les plus exposées à la violence. Des mariages précoces aux mutilations génitales féminines aux meurtres, la violence contre les femmes et les filles est profondément enracinée dans le monde. C’est un cercle vicieux, mais il peut être détruit car ce qui a été appris peut être désappris. Ça suffit. »
Pour mettre fin à ces pratiques dévastatrices contre la moitié de la population mondiale, Oxfam a lancé des campagnes au Maroc, en Indonésie, en Inde, au Pakistan, au Guatemala, en Afrique du Sud et en Zambie pour coïncider avec la Journée Internationale des Nations Unies pour l’élimination de la violence contre les femmes.
Plus de 30 pays se joindront à la campagne d’Oxfam au fil du temps, la mobilisation des citoyens et des décideurs pour contester la discrimination qui entraîne ces abus contre les femmes et les filles.
Source PANA
