Les cinq candidats en course pour le poste de président de la Commission de l’Union Africaine (CUA) se sont réunis le vendredi pour un débat sur la façon dont ils ont l’intention de faire face aux problèmes politiques, économiques et sociaux les plus urgents auxquels est confrontée l’Afrique dans la perspective des élections en janvier 2017.
Les candidats venant du Botswana, du Tchad, de la Guinée équatoriale, du Kenya et du Sénégal, tous en compétition pour le haut poste de leader de l’Union Africaine (UA), se sont réunis à Addis-Abeba, où chacun a dévoilé sa grande vision pour l’Afrique. Chacun a énoncé ses solutions aux défis de la gouvernance en Afrique.
Les candidats ont chacun fait un discours, soulignant leur qualification pour le poste de président, pour remplacer la titulaire, Nkosazana Dlamini Zuma, qui a choisi de ne pas renouveler son mandat.
Au cours du débat, intitulé « Mjadala Afrika », ou le « débat africain », chaque candidat a exposé sa vision pour la jeunesse africaine, les femmes et la façon de gérer le défi de la création d’emploi.
Ils ont également discuté de la libre circulation des personnes au sein de l’Afrique, la création d’une Afrique sans frontières, l’intégration régionale, mettant fin à l’instabilité politique et le financement de l’organisme continental.
Selon les critiques, le débat a manqué des sujets critiques et litigieux tels que la place de la Cour Pénale Internationale (CPI) dans la lutte contre l’impunité en Afrique, le retour imminent du Maroc à l’UA, l’intervention militaire étrangère dans les conflits et une tentative de briguer un troisième mandats par plusieurs dirigeants africains.
Cependant, les candidats ont présenté leurs solutions prospectives de l’actualité, y compris la façon de d’aider les jeunes et les femmes à être productifs au sein du continent.
Source PANA