Par PANA
New York, Etats-Unis – Les participants à une conférence sous l’égide des Nations unies ont déclaré que le fait de consolider les écosystèmes est essentiel pour aider les producteurs locaux en Afrique à s’adapter aux changements climatiques et à s’assurer qu’ils produisent suffisamment de nourritures pour satisfaire les besoins nutritionnels des populations.
Les participants sont parvenus à cette conclusion à l’issue de la conférence internationale tenue au Kenya par le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) en collaboration avec l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), entre autres agences onusiennes, gouvernements et partenaires.
Un communiqué de l’ONU publié mardi indique que la conférence a été convoquée dans le but d’explorer les approches axées sur l’écosystème pour renforcer la sécurité alimentaire, la productivité des écosystèmes et l’adaptation aux changements climatiques en Afrique.
Il indique qu’environ 800 participants venant de plus de 50 pays ont pris part à la conférence tenue à Nairobi, la capitale du Kenya.
Ils ont convenu que l’adaptation axée sur les écosystèmes offre des coûts flexibles, abordables et des alternatives largement applicables pour mettre sur pied des systèmes alimentaires alternatifs solides et réduire l’impact des changements climatiques.
La conférence est parvenue à la conclusion qu’en Ouganda, par exemple, la promotion de l’agro-foresterie et de la conservation agricole favorise une fertilisation accrue des terres et des rendements agricoles.
Elle a également réduit le temps et les coûts nécessaires à la préparation des terres pour les cultures, donné aux producteurs locaux plus de temps pour diversifier leurs cultures, élever le bétail et augmenter les revenus et renforcer la sécurité alimentaire de 75.000 personnes.
Les participants à la conférence ont également souligné que les cours mondiaux des produits alimentaires vont augmenter de 30 pour cent pour le riz et probablement doubler pour le mais d’ici 2050, surtout à cause des prévisions de montée de la température durant cette période.
“Cela sera très inquiétant pour l’Afrique sub-saharienne vu qu’environ 60 pour cent de la main d’œuvre agricole contribue en moyenne à 30 pour cent du Produit intérieur brut (PIB) dans ces pays”, ont-ils affirmé.
Le PNUE a également souligné que la production alimentaire pourrait doubler d’ici 2050 pour satisfaire les demandes des régimes alimentaires et des neuf milliards de personnes estimées.
D’après la FAO, l’Afrique compte 239 millions de personnes mal-nourries, ce qui représente environ un quart de la population mondiale.
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