Le tribunal Sud-Africain condamne Penny Sparrow, l’auteur d’injures racistes

Posté dans : Afrique, Afrique du Sud

Un agent immobilier de Durban qui a déclenché un tollé dans tout le pays en traitant les noirs de singes, a été reconnue coupable et condamnée par un tribunal de première instance Lundi après avoir plaidé coupable.

Penny Sparrow a posté une insulte raciale sur Facebook en Janvier, se plaignant des ordures sur les plages de Durban pendant le week-end du Nouvel An.

Le Congrès National Africain au pouvoir a répondu en disant: « Nous ne pouvons plus en tant que nation tolérer de telles violations déshumanisantes, où la majorité noire est considérée comme des sous-humains et est traitée de singes, de babouins et autres épithètes racistes dénigrants dans leur pays de naissance. « 

Sparrow qui a reçu des menaces de mort après son post, s’est immédiatement excusée en disant : « J’ai fait l’erreur de comparer les noirs avec les singes. Les singes sont mignons et ils sont coquins, mais ils (les noirs) ne voient pas les choses de cette façon ». Elle a ajouté qu’elle était née en Afrique de l’Est « et a été élevée par des noirs » donc qu’elle n’avait rien contre eux.

Elle a été condamnée Lundi, à une amende de 700 dollars et deux ans d’emprisonnement avec un sursis de cinq ans. Elle n’a pas été en mesure de payer le plein montant, et la cour a convenu qu’elle pourrait rembourser en quatre mois.

Dans le cadre de son plaidoyer, Sparrow a lu en larmes ses excuses. « Il est difficile de trouver les mots pour exprimer le regret que je ressens. Je vais à partir de maintenant m’efforcer d’être une meilleure citoyenne qui respecte les autres, et travailler pour faire de notre pays un meilleur endroit pour vivre. Un endroit où nous pouvons être tolérants à l’égard de l’autre. Un endroit où nous pouvons tous nous sentir chez nous. J’admets que j’ai porté atteinte à la dignité du peuple africain. Veuillez accepter mes sincères excuses », a-t-elle dit.

Le Magistrat Vincent Hlatshwayo a déclaré qu’il acceptait ses excuses « parce qu’elles provenaient du fond de votre cœur », ajoutant que « nous faisons tous des erreurs ».

Source PANA

 

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