Garde-fou pour les Droits de l’homme, Amnesty International a salué la libération, vendredi, du défenseur des droits de l’homme, José Marcos Mavungo, un triomphe de justice longtemps attendu, après que le Tribunal suprême de justice d’Angola ait soutenu son appel contre une peine de six ans.
Amnesty International a déclaré dans un communiqué vendredi soir, que José Marcos Mavungo a passé plus d’un an en prison, suite à son arrestation le 14 Mars 2015.
Il a été condamné le 14 Septembre pour acte de «rébellion», suite à son implication dans l’organisation d’une manifestation pacifique. Amnesty International le considérait comme un prisonnier d’opinion.
« José Marcos Mavungo n’a fait qu’exercer son droit à la liberté de manifestation et d’association, son arrestation et soit disant procès pour acte de rébellion était une parodie de justice», a déclaré Deprose Muchena, directeur d’Amnesty International pour l’Afrique australe.
« Bien que sa libération mérite d’être célébrée, José Marcos Mavungo n’aurait jamais dû passer une seule minute en prison. La décision du Tribunal suprême de justice d’Angola démontre qu’il y a encore des juges qui sont guidés par l’état de droit », a déclaré Muchena.
Amnesty International déclare que Marcos Mavungo a d’abord été arrêté le 14 Mars 2015, pour « sédition » après avoir organisé une manifestation pacifique. Le 19 Mars 2015, le tribunal a jugé que l’accusation était sans fondement.
Le 27 mai 2015, il a été officiellement inculpé pour «rébellion», acte d’accusation qui ne lui a été notifié que le 22 Juin. Son procès a débuté le 25 Août et il a été reconnu coupable le 14 Septembre. Il a été maintenu en détention provisoire depuis son arrestation.
Le 19 mai, le tribunal suprême de la justice angolaise a examiné l’appel qu’il a introduit et a acquitté l’activiste. Il a conclu qu’il n’y avait aucune preuve pour le condamner.