Le Chef de Cabinet du Secrétaire général de l’ONU, Edmond Mulet, a réaffirmé vendredi soir à New York, la détermination de l’ONU à répondre avec fermeté aux allégations d’exploitation et d’abus sexuels commis par les Casques bleus, déclarant que de telles violations, une fois avérées, déclencherait de facto la décision du chef de l’ONU de rapatrier les unités incriminées.
M. Mulet, qui a informé les états membres de l’ONU au nom du Secrétaire général de l’ONU, a déclaré que depuis Juin dernier, des rapports sur des cas d’exploitation et d’abus sexuels ont continué à être signalés en République Centrafricaine (RCA) et dans d’autres pays.
Il a déclaré le 24 Mars, que le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF) a informé le Secrétariat de l’ONU et la Mission Multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA)), qu’il avait reçu des rapports sur des cas d’exploitation et d’abus sexuels par des troupes onusiennes et non onusiennes.
«Malheureusement, la grande majorité des victimes sont des enfants», constate t-il, ajoutant, toutefois, que “jusqu’à ce stade, il ne s’agit que de rapports, qui doivent être vérifiés et examinés rapidement et professionnellement. »
Le responsable de l’ONU a déclaré: « Les Etats membres de l’ONU ont été informés que s’il existe des preuves crédibles pour confirmer les rapports, leurs unités feraient face à des charges pour exploitation et abus sexuels généralisées ou systémiques. »
Il a également indiqué que cela enclencherait la décision du Secrétaire général de l’ONU, en vertu de la résolution 2272 du Conseil de sécurité (2016) des Nations unies, de rapatrier les unités en question.