New York, Etats-Unis (PANA) – L’amélioration des services en eau et en hygiène sera vraisemblablement la meilleure réponse pour lutter contre l’épidémie du virus Zika, ont indiqué des experts des Nations unies en droits de l’homme qui ont souligné que des facteurs aussi déterminants ne devraient pas être occultés par des solutions technologiques avancées qui sont à l’étude.
Soulignant le lien étroit existant entre une hygiène déficiente et l’actuelle épidémie du virus Zika, provoquée par les moustiques et également la dengue, la fièvre jaune et le chikungunya, il a déclaré que « le meilleur moyen d’endiguer ce fléau est d’améliorer les services défaillants ».
Il a souligné que l’Amérique Latine a atteint en 2010 l’Objectif du millénaire pour le développement (OMD) en ce qui concerne l’eau mais que les progrès ne sont pas homogènes pour tous.
En ce qui concerne l’hygiène, l’Objectif n’a pas été atteint et 3 millions de personnes font leurs besoins en plein air.
« Les gouvernements de la région doivent accélérer l’amélioration de l’eau et des conditions d’hygiène en particulier pour les populations les plus vulnérables afin de sauver des vies face à cette crise de santé mondiale en cours », a-t-il indiqué.
Leilani Farha, le rapporteur spécial pour des logements adéquats, a déclaré que lorsque les populations vivent dans de mauvaises conditions et dans des logements inadéquats, où il n’ont pas accès aux services en eau adéquats, elles ont tendance à garder l’eau de manière inappropriée, ce qui attire les moustiques.
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