Africa-Afrique (PANA) – Le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, se rendra aux États-unis le 20 juillet pour des entretiens bilatéraux avec le président américain, Barack Obama, à Washington DC.
La visite soulignera l’amitié de longue date des États-Unis avec le Nigeria, l’engagement à renforcer et à élargir le partenariat des États-Unis avec le nouveau gouvernement du Nigeria, et le soutien pour le peuple nigérian suite aux historiques élections démocratiques et le transfert pacifique du pouvoir.
“Le Président Obama se réjouit de discuter avec le Président Buhari des nombreuses priorités communes, y compris la coopération américano-nigériane pour promouvoir une approche holistique régionale à la lutte contre Boko Haram, ainsi que les efforts du Nigeria pour faire avancer les réformes économiques et politiques importantes qui aideront au déverrouillage de son plein potentiel en tant que leader régional et mondial”, a-t-il déclaré.
En plus d’accueillir le Président Buhari à la Maison Blanche, de hauts responsables du gouvernement des États-unis tiendront des consultations avec des conseillers principaux de Buhari visant à construire des relations fortes entre les Etats-Unis et le Nigeria.
Obama se rendra également à Addis-Abeba, en Ethiopie, fin juillet, pour des réunions bilatérales avec le gouvernement de l’Ethiopie et la direction de l’Union Africaine (UA).
Le leader américain se rendra également au Kenya en fin juillet.
Le Département d’Etat Américain a déclaré que ces visites sont le fruit du succès du sommet des dirigeants des États-Unis et de l’Afrique en août 2014 “en renforçant les liens avec nos partenaires africains et en soulignant l’engagement de longue date des Etats-Unis à investir en Afrique”.
Il a déclaré que cette visite en Éthiopie sera la première d’un président américain en fonction, et au siège de l’UA à Addis-Abeba, notant qu’il a souligné les efforts des Etats-Unis pour travailler avec les pays et les citoyens de l’Afrique au sud du Sahara afin d’accélérer la croissance économique, renforcer les institutions démocratiques et améliorer la sécurité.