Abuja, Lagos, Nigeria (PANA) – Contrairement aux informations données par les médias, le président Goodluck Jonathan ne se rendra pas à Chibok, la ville de l’Etat de Borno, dans le Nord du Nigeria, où plus de 200 jeunes filles ont été enlevées il y a plus de quatre semaines par le groupe terroriste Boko Haram.
Bien que cette information n’ait pas été annoncée officiellement par la présidence, la presse locale et internationale rapportent que le président fera escale à Chibok en se rendant à Paris pour assister à une réunion sur la sécurité regroupant les dirigeants du Bénin, du Cameroun, du Tchad et du Niger, des pays voisins, consacrée à la crise déclenchée par Boko Haram.
Selon ces informations, une équipe composée de l’entourage du président était déjà sur place à Borno pour préparer cette visite.
Mais selon des sources dignes de foi, le président se rendra directement en France.
« La présidence n’a jamais dit que le président se rendra à Chibok et nous ne savons pas d’où provient cette information », assurent ces sources.
La non venue du président à Chibok, théâtre de l’enlèvement des lycéennes, qui a retenu l’attention du monde entier et ses commentaires tardifs sur ce kidnapping, ont suscité de larges critiques à l’intérieur et à l’extérieur du pays.
La communauté internationale se mobilise pour retrouver et sauver les jeunes filles, dont certaines ont été montrées dans une vidéo diffusée lundi par le chef de Boko Haram, Abubakar Shekau.
Alors que Shekau a offert de libérer les jeunes filles en échange de membres de la secte emprisonnés à travers le Nigeria, le président Jonathan a rejeté cette offre.