President Goodluck Jonathan
Lagos, Nigeria (PANA) – Une Organisation non-gouvernementale (ONG) nigériane demande au président Goodluck Jonathan d’appliquer le programme de lutte contre la corruption, s’il veut vraiment combattre cette pratique.
En réponse à une promesse du président contenue dans son message de Nouvel an, d’accélérer la lutte contre ce fléau, l’ONG, Projet pour la responsabilité et les droits socio-économiques (SERAP), juge que des promesses ne peuvent à elles seules mettre fin à la corruption et à l’impunité des contrevenants.
“Le fait de prendre ces mesures simples enverra immédiatement un message clair selon lequel, concernant la lutte contre la corruption, les choses vont changer en 2014”, a affirmé l’organisation.
Ces mesures, listées dans la déclaration de l’ONG publiée jeudi à Lagos, portent sur une déclaration de patrimoine du président et des membres de son gouvernement, le transfert de tous les dossiers de corruption non résolus aux agences de lutte contre la corruption et que lui (le président) assure publiquement qu’il éliminera toutes les dépenses inutiles.
Mais aussi que le président Jonathan réagisse de toute urgence aux allégations de corruption dans la privatisation de l’électricité qui, selon SERPA, prive les citoyens d’un accès régulier à la fourniture en électricité et qu’il doit prendre en main le processus pour domestiquer et appliquer efficacement la Convention des Nations unies contre la corruption dans le système judiciaire.
D’après la dernière classification de l’organisation de lutte contre la corruption, Transparency International, le Nigeria est l’un des pays les plus corrompus au monde.
Photo: World Economic Forum