Le président tanzanien Jakaya Mrisho Kikwete – Photo: Matthew Jordaan / Mediapix
Rien ne justifie que les femmes en Afrique continuent à supporter le fardeau disproportionné de la pauvreté, a déclaré mardi à Dar es Salaam, le président tanzanien, Jakaya Mrisho Kiwete.
“Nos femmes n’ont pas de contrôle sur les richesses qu’elles créent, les filles sont privées des opportunités qui s’offrent aux garçons dans l’éducation, elles ont des problèmes à accéder aux soins de santé et sont victimes de bien d’autres d’injustices. Rien ne justifie que ceci se poursuive”, a déclaré le président Kikwete à l’ouverture du sommet des Premières dames africaines qui se tient sur le thème “Investir dans les femmes : Renforcer l’Afrique”.
“Nous devons investir davantage dans l’éducation des filles, dans la santé de la reproduction et leur donner le droit de choisir, leur donner la possibilité de produire plus de richesses et en faire les architectes de leur propre avenir et de celui de la société”, a-t-il déclaré.
Selon le dirigeant tanzanien, investir dans les femmes qui vont devenir de bonnes mères profite à leurs enfants et à leurs pays.
“Dans leurs rôles multiples, les femmes apportent une contribution inestimable au bien-être des familles et à la croissance des nations. Les femmes sont le pilier de la famille, de la société et des pays et par conséquent, investir dans les femmes n’est pas qu’une option”, a ajouté le président Kikwete.
Le président a exprimé sa gratitude à l’ex-président américain, George W. Bush, pour l’organisation et le soutien au sommet et pour ses efforts visant à sauver les vies des personnes touchées par le VIH en Afrique depuis l’époque où il occupait la Maison Blanche.
Après la présidence, George et Laura Bush ont créé le Centre Bush à Dallas qui abrite un musée, une bibliothèque présidentielle et l’Institut George W. Bush, une organisation politique publique qui se concentre sur la croissance économique, la réforme de l’éducation, la santé dans le monde et la liberté humaine.
Le sommet se déroule en présence de sept Premières dames africaines veanant d’Ethiopie, du Ghana, du Mozambique, de la Sierra Leone, d’Afrique du Sud, de la Tanzanie et d’Ouganda.
Source:Pana