Par Isseu Diouf Campbell
Le 29 mars, 2012, le rappeur sénégalais Baay Bia, le producteur Ben Herson, le journaliste Christian Thiam, le doctorant Etienne Smith et Rosalind Fredericks de l’Ecole d’Etudes Individualisées de l’Université de New York, étaient les invités d’un panel intitulé « la Jeunesse, le Rap et les Elections Sénégalaises » organisé au Centre Kimmel, par l’Université de New York.
Les cinq invités ont discuté de la scène politique sénégalaise et comment quelques rappeurs politiquement engagés ont joué un rôle clé dans les élections grâce à leur organisation intitulée Y’en a Marre, en mobilisant la jeunesse, en menant des mouvements de protestation et en mettant la pression sur l’ancien président Abdoulaye Wade, connu pour sa banalisation de la corruption.
Le pays ouest-africain qui a tenu des élections présidentielles au mois de février et mars 2012 a connu, malgré les nombreux actes de violence répertoriés avant les élections, une transition paisible vers un nouveau régime mené par le nouveau président Macky Sall.
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