Dar-es-Salaam, Tanzanie (PANA) – Alors que des prévisions sont faites sur les impacts à court, moyen et long termes d’Ebola sur les économies de la Guinée, du Liberia et de la Sierra Leone, il est clair que les femmes dans ces trois pays vont subir ces impacts de manière disproportionnée, selon une nouvelle étude sur cette maladie qui a récemment dévasté ces trois pays d’Afrique de l’Ouest.
L’étude commandée par la Banque Africaine de Développement (BAD), “Résilience des femmes: intégrer le Genre dans la réaction à Ebola” a mis en lumière un sujet souvent évoqué, mais qui n’a jamais fait l’objet d’une enquête approfondie, à savoir si Ebola affecte les hommes et les femmes différemment?
Le bureau de l’émissaire spéciale de la BAD sur le Genre, Geraldine Fraser-Moleketi, a publié ce rapport à l’occasion de la Journée internationale de la femme, en répondant par un “oui” retentissant à cette question.
Les experts de la banque soupçonnent depuis longtemps que les maladies infectieuses ont tendance à exacerber les vulnérabilités socio-économiques qui existaient avant une épidémie et ces soupçons ont été confirmés par le ce rapport de la BAD.
La BAD a créé le Fonds d’investissement social post-Ebola, en mettant particulièrement l’accent sur les femmes et les filles. A travers ce Fonds, la Banque vise à aider les femmes à se sortir d’une situation pour le moment défavorable et à reconstruire une assise financière, en particulier en zone rurale.
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