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The UN Children’s Fund (UNICEF) described last week the routes from sub-Saharan Africa into Libya and across the Mediterranean to Europe, as one of the “world’s deadliest and most dangerous for children and women”, noting that nearly half of the women and children interviewed after making the voyage were raped.
In a statement on a new report, entitled: ‘A Deadly Journey for Children: The Central Mediterranean Migrant Route’, UNICEF warned that “refugee and migrant children and women are routinely suffering sexual violence, exploitation, abuse and detention along the Central Mediterranean migration route from North Africa to Italy.”
At the time of the report, 256,000 migrants were recorded in Libya, of whom about 54,000 included women and children. UNICEF estimates that this is a low count with actual numbers at least three times higher.
In addition, it is believed that at least 181,000 people including more than 25,800 unaccompanied children used smugglers in 2016 to try to reach Italy, and at the most dangerous portion – from southern Libya to Sicily – one in every 40 people was killed.
The UNICEF report is based on a field survey of 122 people, including 82 women and 40 children from 11 nationalities. Among the children, 15 were girls between the ages of 10 and 17.
At the mercy of smugglers, children and women were left in debt and often had to agree to ‘pay as you go’ arrangements.
In western Libya, women were often held in detention centers where they reported “harsh conditions, such as poor nutrition and sanitation, significant overcrowding and a lack of access to health care and legal assistance,” according to UNICEF.
Included in the report is a six-point agenda calling for safe and legal pathways and safeguards to protect migrating children. The UN agency is urging governments and the European Union to adopt this agenda.
Meanwhile, in Libya, the UN International Organization for Migration (IOM), the UN refugee agency (UNHCR) and partners held a five-day training for managers and staff of Libyan detention centres to promote human rights and ensure that the detainees were treated in line with international standards.
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Les enfants et les femmes réfugiés et migrants empruntant la route migratoire de la Méditerranée centrale depuis l’Afrique du Nord vers l’Italie sont victimes de nombreux abus et de violences, selon un nouveau rapport du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) publié la semaine dernière.
Intitulé « Un voyage mortel pour les enfants: la route migratoire de la Méditerranée centrale », le rapport donne un aperçu en profondeur des risques extrêmes auxquels sont confrontés ces enfants qui entreprennent un périlleux voyage depuis l’Afrique subsaharienne jusqu’en Italie, en passant par la Libye et en traversant la mer Méditerranée.
Les trois quarts des enfants réfugiés et migrants interrogés dans le cadre d’un questionnaire de l’UNICEF ont déclaré avoir subi des violences, du harcèlement ou des agressions infligés par des adultes à un moment donné au cours de leur voyage. Près de la moitié des femmes et des enfants interrogés ont déclaré avoir été victimes de violence sexuelle pendant la migration – souvent à maintes reprises et dans différents endroits.
Au moment de l’enquête, 256.000 migrants étaient recensés en Libye, dont 30.803 femmes et 23.102 enfants, dont un tiers n’étaient pas accompagnés. Les chiffres réels, cependant, sont censés être au moins trois fois plus élevés.
L’année dernière, au moins 4.579 personnes sont mortes en tentant de traverser la Méditerranée depuis la Libye, soit 1 personne sur 40 parmi celles qui ont fait la tentative. Selon les estimations, au moins 700 enfants font partie des victimes ayant perdu la vie durant la traversée.
La plupart des enfants et des femmes ont indiqué avoir payé des passeurs au début de leur voyage, laissant un grand nombre d’entre eux endettés et vulnérables aux abus, aux enlèvements et au trafic de personnes. Les femmes et les enfants ont également signalé des conditions dures et de surpeuplement, y compris un manque d’aliments nutritifs et d’abris adéquats, dans les centres de détention libyens gérés par le gouvernement et les milices armées.
L’UNICEF a élaboré un programme d’action en six points en faveur des enfants déracinés et a exhorté les gouvernements concernés et l’Union européenne à appuyer et à adopter ce programme d’action.
Malgré les défis opérationnels en Libye, l’UNICEF et ses partenaires continuent de s’efforcer de répondre aux besoins humanitaires et de protection des enfants les plus vulnérables du pays, y compris les enfants réfugiés et migrants par l’intermédiaire des municipalités avec lesquelles l’agence onusienne a signé des mémorandums de coopération.
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Source PANA