UN calls for women’s full participation in labour force | L’ONU appelle à la pleine participation des femmes au monde du travail

posted in: New York City

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As the rights of women and girls around the world are being reduced and restricted, the United Nations on Wednesday marked International Women’s Day with calls for empowering and educating women and girls to reach gender equality in the work place.

In messages for the Day and events around the world, senior UN officials reflected on the significant impact of women’s participation and contribution to the global economy, and international goal of reaching 50-50 equality in employment around the world by 2030.

Secretary-General António Guterres noted that leadership positions are predominantly held by men, and “outdated attitudes and entrenched male chauvinism” are widening the economic gender gap.

“Around the world, tradition, cultural values and religion are being misused to curtail women’s rights, to entrench sexism and defend misogynistic practices,” the Secretary-General said.

He underscored that denying women and girls their rights “is not only wrong in itself; it has serious social and economic impacts that hold us all back”.

Closing the gender gap, for example, would add US$12 trillion to global gross domestic production (GDP) by 2025.

In her message, Phumzile Mlambo-Ngcuka, the UN Women Executive Director, decried the lack of opportunities for women and girls, saying “too many women and girls spend too many hours on household responsibilities”.

She called for construing a different world of work for women: “As they grow up, girls must be exposed to a broad range of careers, and encouraged to make choices that lead beyond the traditional service and care options to jobs in industry, art, public service, modern agriculture and science.”

This change needs to start at home and in the first days of school, and include adjustments in parenting, curricula, educational settings and cultural stereotypes propagated in entertainment and advertising, she said.

Ms. Mlambo-Ngcuka said women and girls must be ready to be part of a digital revolution and study science, technology and math if they are to compete successfully for high-paying new jobs.

In her message, the head of the UN Educational, Scientific and Cultural Organization (UNESCO), Irina Bokova, said equality lies in destroying stereotypes, adding “It lies in ridding the media and collective imagination of prejudice by highlighting the women scientists, artists and politicians who are moving humanity forward in all fields.”

She called on governments to invest in education and training, and allowing women to exercise their own choices when it comes to their bodies and their lives – just as men do.

“Everywhere, women and men are determined to change things, to denounce discrimination and demand genuine equality, and we must support and accompany them,” said Ms. Bokova.

Photo credit; UN photo

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Alors que les droits des femmes et des filles dans le monde sont attaqués, les Nations Unies ont célébré mercredi la Journée Internationale de la Femme en appelant à les émanciper et les former afin qu’elles atteignent l’égalité des sexes sur le lieu de travail.

« En ces temps troubles, alors que le monde devient plus imprévisible et chaotique, les femmes et les filles voient leurs droits remis en question, limités ou réduits », a noté le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres. « Le seul moyen de protéger les droits des femmes et des filles et de leur permettre de s’épanouir pleinement, c’est de les autonomiser ».

Selon lui, dans le monde entier, les traditions, les valeurs culturelles et les religions sont utilisées comme des prétextes pour s’attaquer aux droits des femmes, institutionnaliser le sexisme et défendre des pratiques misogynes.

« Malgré quelques progrès, ce sont les hommes qui occupent presque toutes les positions de pouvoir, et l’écart économique entre hommes et femmes est en train de se creuser, sur fond de mentalités arriérées et de machisme ambiant », a dit le Secrétaire général. « Cela ne peut plus durer et nous devons donner aux femmes les moyens d’agir à tous les niveaux et leur permettre de faire entendre leur voix et de maîtriser leurs propres vies et l’avenir de la planète ».

Le thème de la Journée Internationale de cette année est intitulé : « Les femmes dans un monde du travail en évolution : Planète 50-50 d’ici 2030 ». Selon l’ONU, la pleine participation des femmes à la population active offre des occasions sans précédent et est porteuse de croissance. Si l’on parvenait à combler l’écart existant entre hommes et femmes en matière d’emploi, on pourrait augmenter le PIB mondial de 12 milliards de dollars d’ici à 2025.

A l’heure actuelle, seulement environ 50% des femmes en âge de travailler sont représentées dans la main-d’œuvre mondiale, contre 76% des hommes. Les femmes accomplissent 2,5 fois plus de travail non rémunéré que les hommes. À l’échelle mondiale, l’écart de rémunération entre les sexes est de 23%, a noté l’agence spécialisée ONU Femmes.

« Nous voulons bâtir un monde du travail différent pour les femmes. En grandissant, les filles doivent être exposées à un large éventail de carrières et être encouragées à faire des choix qui les mènent à des emplois dans les secteurs de l’industrie, de l’art, de la fonction publique, de l’agriculture moderne et des sciences, au-delà des services ménagers et d’aide à la personne traditionnels », a déclaré la Directrice exécutive d’ONU Femmes, Phumzile Mlambo-Ngcuka.

« Dans les industries où les femmes sont déjà surreprésentées et mal payées, sans protection sociale ou presque, nous devons faire en sorte qu’elles accommodent mieux les femmes. Un bon exemple serait un secteur de l’aide à la personne à l’économie robuste qui réponde aux besoins des femmes et les emploie ; des conditions de travail équitables pour le travail rémunéré et non rémunéré des femmes ; et un soutien aux femmes entrepreneuses, en leur facilitant notamment l’accès aux financements et aux marchés ».

De nombreuses manifestations ont été organisées dans le monde entier et notamment à New York où cette Journée a été l’occasion d’un événement spécial au siège des Nations Unies réunissant des militantes et militants, des célébrités, dont l’actrice américaine Anne Hathaway, Ambassadrice de bonne volonté d’ONU Femmes, des dirigeants du monde des affaires, de hauts fonctionnaires des Nations Unies et des États membres.

S’agissant de l’ONU, M. Guterres a indiqué que des orientations claires assorties d’objectifs précis étaient en train élaborées pour que la parité devienne réalité dans tout le système et pour faire en sorte que l’Organisation représente véritablement ceux qu’elle sert. « Les cibles fixées par le passé n’ont pas été atteintes. Il est temps de joindre les actes à la parole », a-t-il dit.

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Source PANA

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