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Increased border restrictions and lack of accessible legal ways to reach Europe have caused refugees and migrants to take more “diversified and dangerous journeys”, such as relying on people-smugglers or using flimsy boats to cross rough seas, a new report by the UN refugee agency (UNHCR) has revealed.
“This report clearly shows that the lack of accessible and safe pathways leads refugees and migrants to take enormous risks while attempting to reach Europe, including those simply trying to join family members,” said Vincent Cochetel, the Office of the UN High Commissioner for Refugees (UNHCR) Director of Europe Bureau, in a statement on the report.
According to “Desperate Journeys”, issued on Monday by UNHCR, the “closure” of the Western Balkan route and the European Union (EU)-Turkey Statement in March 2016, caused a drastic decrease in the number of people reaching Greece via the Eastern Mediterranean route.
“However since then, the Central Mediterranean route from North Africa to Italy has become the primary entry point to Europe and arrival trends in Italy show that the primary nationalities who crossed to Greece had not switched in significant numbers to the Central Mediterranean route.
“In addition to drowning, migrants and refugees also risk of being kidnapped, held against their will for several days, physical and sexual abuse, torture and extortion by smugglers and criminal gangs at several points along key routes,” it stated.
The UN agency pointed out that in 2016, some 181,436 arrived in Italy by sea in need of international protection, and also victims of trafficking and migrants seeking better lives.
It noted that about 90 per cent of them travelled by boat from Libya, and the top two nationalities of those arriving were Nigerians (21 per cent) and Eritreans (11 per cent).
“This route is particularly dangerous and, in 2016, recorded more deaths at sea than ever before.
“Furthermore, children making this journey are especially vulnerable, and the number of unaccompanied and separated children arriving is increasing. Last year more than 25,000 came, representing 14 per cent of all new arrivals in Italy.
“Their number more than doubled compared to the previous year,” said UNHCR.
The report also showed that in the last part of 2016, more people reached the continent through the Western Mediterranean route, either by crossing the sea to Spain from Morocco and Algeria, or by entering the Spanish enclaves of Melilla and Ceuta.
It added that most who arrived by sea to Greece (87 per cent) came from the top ten refugee producing countries.
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L’augmentation des restrictions frontalières et l’absence de moyens juridiques accessibles pour atteindre l’Europe ont amené les réfugiés et les migrants à prendre plus de “trajets diversifiés et dangereux”, comme le recours aux passeurs ou l’utilisation de bateaux fragiles pour traverser des mers agitées, a révélé un nouveau rapport du Haut-commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR).
“Ce rapport montre clairement que le manque de voies accessibles et sécuritaires conduit les réfugiés et les migrants à prendre des risques énormes en essayant d’atteindre l’Europe”, a déclaré Vincent Cochetel, directeur du Bureau de l’Europe du HCR, dans un communiqué sur le rapport.
Selon le rapport intitulé “Desperate Journeys”, publié lundi par le HCR, la “fermeture” de la route des Balkans à l’ouest et les mesures de l’Union européenne (UE) ont entraîné une diminution drastique du nombre de personnes arrivant en Grèce via la route de l’est de la Méditerranéenne.
“Depuis lors, la route de la Méditerranée centrale partant de l’Afrique du Nord vers l’Italie est devenue le principal point d’entrée de l’Europe et les tendances d’arrivée en Italie montrent que les principales nationalités qui ont traversé la Grèce n’ont pas changé en nombre significatif vers la Méditerranée centrale. Outre la noyade, les migrants et les réfugiés risquent également d’être enlevés, détenus contre leur volonté pendant plusieurs jours, les abus physiques et sexuels, la torture et l’extorsion par des passeurs et des gangs criminels à plusieurs endroits le long des routes principales”.
L’agence spécialisée des Nations Unies a souligné qu’en 2016, quelque 181.436 personnes sont arrivées en Italie par mer et qu’elles ont besoin d’une protection internationale, ainsi que des victimes de la traite et des migrants qui cherchent une vie meilleure.
Il a noté qu’environ 90 pour cent d’entre eux voyagent en bateau en provenance de la Libye, et que les deux premières nationalités de ceux qui arrivent étaient les Nigérians (21 pour cent) et les Erythréens (11 pour cent).
“Cette route est particulièrement dangereuse car en 2016, elle a enregistré plus que jamais de morts en mer. En outre, les enfants qui font ce voyage sont particulièrement vulnérables, et le nombre d’enfants non accompagnés et séparés arrivant est en augmentation. L’année dernière, plus de 25.000 sont venus, ce qui représente 14% de tous les nouveaux arrivants en Italie. Leur nombre a plus que doublé par rapport à l’année précédente”, a déclaré le HCR.
Le rapport a également montré que dans la dernière partie de 2016, plus de personnes ont atteint le continent par la route de la Méditerranée occidentale, soit en traversant la mer vers l’Espagne par le Maroc et l’Algérie, ou en pénétrant dans les enclaves espagnoles de Melilla et Ceuta.
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Source PANA